Par Public Sénat
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Cliquez sur la carte pour découvrir tous les résultats des élections sénatoriales.
Voici ce que devrait donner l'hémicycle après ces élections sénatoriales, sur 344 sièges, en attendant les résultats des Outre-Mer. Nous avons réalisé cette projection en attendant la formation des groupes politiques, dans le courant de la semaine.
Cliquez sur la date en haut à gauche, pour voir l'évolution entre l'hémicycle 2020 et 2017.
En Polynésie, la sénatrice centriste sortante Lana Tetuani a été réélue. Teva Rohfritsch est également élu sur une liste divers centre.
La seule candidate qui ne remettait pas son titre en jeu et la seule écologiste, Monique de Marco, a été élue dans le département de la Gironde ( prenant par la même le siège de Françoise Cartron, LREM, battue)
Les socialistes Laurence Harribey et Hervé Gille ont été réélus. La sénatrice LR, Florence Lassarde a elle aussi été reconduite dans ses fonctions.
La sénatrice RDSE, Nathalie Delattre, qui est aussi vice-présidente de la commission des Lois a été réélue sur une liste divers droite aux côtés du sénateur centriste, Alain Cazabonne.
Le candidat socialiste sortant, Claude Raynal est réélu. Dans la même famille politique, Émilienne Poumirol, ancienne députée socialiste, est élue pour la première fois au Sénat.
A droite, Alain Chatillon (LR) est reconduit, il entame ainsi son troisième mandat. Également reconduite, Brigitte Micouleau (LR) va, elle, vers son second mandat.
Le centriste, Pierre Médeviellle est lui aussi réélu.
« L’ensemble des forces de gauche et écologiste se renforcent lors de ces élections, c’est un point d’appui pour montrer que le changement est possible », se réjouit le secrétaire national du parti communiste. Fabien Roussel note que « le groupe communiste au Sénat se renforce » avec deux élus sortants réélus et deux autres élus rentrant au Sénat. Un soulagement pour le parti communiste qui avait perdu des fiefs historiques lors des précédentes élections municipales.
Pour le secrétaire national du PCF, ce scrutin dénote d’un « besoin de changement ». « Nous sentons qu’il y a un mouvement qui s’ajoute à celui des élections municipales, l’espoir est là et l’espoir il faut le concrétiser ! », appelle Fabien Roussel.
Interrogé sur les bons scores des écologistes qui vont constituer un groupe parlementaire au Sénat, Fabien Roussel veut rappeler le rôle des autres forces de gauche dans cette victoire. « Je n’ai jamais parlé de vague verte. Personne ne gagne tout seul y compris les verts, dans les grandes villes, ils n’ont pas gagné tout seul », rappelle-t-il.
Le politologue Pascal Perrineau livre son analyse du scrutin. Pour lui, si La République en marche arrive à « limiter la casse », l’opération n’est pas un succès, « puisque le but du parti majoritaire c’était de s’enraciner de manière crédible dans les territoires ». « Même si LREM sauve des positions en particulier celle de Patriat, elle reste un parti sans véritable racines locales. Or ces élections sont avant tout des élections des territoires. Donc on voit que le problème entre LREM et les territoires perdure, c’est un peu préoccupant à l’orée de la série qui s’ouvre avec les sénatoriales : celle des départementales et régionales en mars, les grands scrutins avant la présidentielle de 2022 risquent d’être encore difficiles pour LREM », analyse le politologue.
Autre enseignement à tirer de ce scrutin : des mouvements, à gauche de l’échiquier politique. « Les lignes bougent un peu entre les socialistes et les écologistes : certains sièges perdus par les socialistes sont peut-être dus à la dynamique écologiste », commente Pascal Perrineau, qui note l’apparition d’un groupe écologiste au Sénat, avec plus de 10 sénateurs écologistes élus. « Il faudra voir si la concurrence entre les verts et les socialistes a pu coûter des sièges au groupe Socialiste et Républicain ».
La sénatrice de la Gironde battue ce soir, qui avait quitté le groupe socialiste pour rejoindre celui de la majorité présidentielle, affirme qu’elle ne regrette pas son choix. « On voit bien que LREM n’est pas un parti dont l’appareil permet des victoires », concède Françoise Cartron. « J’ai rejoint LREM sur des votes au Sénat, c’était très clair. Je l’ai rejoint pour une liberté. On paye parfois fort le prix de la liberté, mais je ne regrette pas. J’ai fait ce que je pensais en toute sincérité dans mes votes, avec mes engagements passés et ce en quoi je crois, je crois que c’est ça l’ADN d’un politique. J’aurais peut-être du faire plus de tactique, mais je ne le regrette pas », affirme-t-elle.
Dans l’Eure, le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu est élu. Il n’obtient toutefois qu’un seul siège. Le sortant, centriste, président de la commission de l’aménagement du territoire, Hervé Maurey est réélu. Kristina Pluchet est élue sur une liste divers droite.
Dans le Finistère la liste conduite la centriste, Michel Canevet remporte 2 sièges avec Nadège Havet. Le sortant LR, Philippe Paul est élu, tout comme son collègue socialiste, Jean-Luc Fichet.
Ce dimanche, le Sénat (composé de 348 élus) est renouvelé de moitié, comme tous les trois ans, au suffrage universel indirect. Cette année, ce sont 172 sénatrices et sénateurs de la série 2 (élus en 2014) qui voient leur mandat renouvelable. Ils devaient être 178 mais en raison de la crise sanitaire, l’élection de six sénateurs des Français établis hors de France est repoussée d’un an, et les mandats actuels prolongés d’autant (voir nos articles ici et ici). La majorité LR-UDI devrait être confortée, tout comme le groupe PS. Les écologistes espèrent former un groupe. Le scrutin s’annonce compliqué pour LREM (lire notre article sur les enjeux).
Les sénateurs LR, Antoine Lefèvre et Pascale Gruny sont réélus. Pierre-Jean Verzelen est élu sur la liste « 800 communes, 800 raisons de s’engager »
Le président du groupe socialiste au Sénat salue la création d’un groupe écologiste qui procède d’une « dynamique d’union ». Il condamne dans le même temps certaines dynamiques de désunion à gauche. « Non seulement la gauche a perdu des sièges mais on a fait gagner la droite », peste Patrick Kanner. L’exemple qu’il cite sonne clairement comme un reproche envers les écologistes.
« Dans les Deux-Sèvres, notre candidate socialiste, Nathalie Lanzi, était très bien placée et malheureusement le candidat vert, malgré toute notre insistance, a maintenu sa candidature et nous avons perdu ce siège », expose-t-il.
Concernant le score de la droite, le président du groupe PS constate « une grande stabilité avec accentuation de la droite républicaine », tout en soulignant que « ce mode d’élection va bien aux grands électeurs de droite ». Depuis sa création, la Haute assemblée n’a connu qu’une seule fois une majorité socialiste, entre 2011 et 2014.
Dans le département où 5 sièges étaient à pourvoir, tous on été remportés par la liste union de la droite, les sortants Dominique Estrosi-Sassone et Henri Leroy sont réélus. Alexandra Borchio Fontimp, Philippe Tabarot et Patricia Demas font leur entrée au Sénat.
François-Noël Buffet et Catherine Di Folco sont réélus sur la liste LR. Ancien député, Étienne Blanc obtient un siège sur la liste divers droite.
La liste d’union de la gauche et des écologistes remporte trois sièges Thomas Dossus, Raymonde Poncet et Gilbert-Luc Devinas.
Bernard Fialaire complète la marche, élu sur une liste des élus du Rhône et de la métropole de Lyon.
Réélu confortablement, le sénateur et chef des Républicains au Sénat se félicite également des résultats de son groupe dont la majorité est entérinée au sein la Haute assemblée. « C’est à la fois une nouvelle défaite pour le président de la République » mais aussi la preuve que le travail de la majorité sénatoriale est reconnu, selon Bruno Retailleau.
Pour le chef de file des Républicains, les grands électeurs ont salué « une position qui n’est ni jupitérienne et qui n’est pas plus pavlovienne. On ne fait d’opposition systématique et j’espère bien que notre groupe portera les valeurs de la droite ».
Mieux élu que lors du précédent scrutin, Bruno Retailleau assure qu’il n’a, contrairement aux autres années, entendu aucun doute sur l’existence même du Sénat. « Le Sénat a prouvé son utilité parce que nous sommes un contre-pouvoir (…) Trop souvent en France le pouvoir est parisien, centralisé », s’explique-t-il.
Potentiel candidat à la présidentielle, le président du groupe LR au Sénat refuse de s’étendre sur le sujet. Bruno Retailleau annonce, en revanche, qu’il sera bien candidat à sa propre succession lors de l’élection du président du groupe LR qui aura lieu mercredi prochain.
Loïc Hervé (centriste), Cyril Pellevat (LR) et Sylviane Noël (LR) conservent leurs sièges en Haute-Savoie.
Marie Mercier (LR) et Jérôme Durain (PS) sont réélus en Saône-et-Loire. Fabien Genet, élu en deuxième position sur la liste de Marie Mercier, fait son entrée à la Haute-Assemblée.
Annie Le Houerou et Gérard Lahellec sont élus remportent deux siègent sur la liste union de la gauche dans les Côte d’Armor. Ancien député européen, Alain Cadec est élu sur une liste divers droite.
Une « satisfaction » pour les sénateurs communistes, affirme leur présidente la sénatrice Eliane Assassi. « Je suis satisfaite de ces résultats, particulièrement en Dordogne parce que notre candidate Marie-Claude Varaillas est une femme magnifique qui mène campagne depuis de longues semaines sur le territoire. C’est une femme appréciée, reconnue au-delà de ses engagements au sein du Parti Communiste Français, et elle a su lier des relations de proximité avec les grands électeurs. Le PCF éprouve une grande satisfaction avec l’élection de cette sénatrice, comme avec celles de Céline Brulin en Seine-Maritime et de Gérard Lahellec en Côtes-d’Armor. Nous allons aussi accueillir un nouvel élu, très jeune, dans les Bouches-du Rhône », détaille Eliane Assassi.
Tête de liste écologiste, Jacques Fernique va faire son entrée au Sénat et pourrait ainsi faire partie d’un nouveau groupe écolo à la Haute assemblée. Dans ce département au scrutin proportionnel, 5 sièges étaient à pourvoir.
Le sénateur sortant (UC), Claude Kern retrouve son siège sur une liste centriste-LR. Deuxième sur sa liste, Elsa Schalck (LR) fait son entrée au Sénat.
Autre sortant, André Reichardt, membre du groupe LR garde aussi son siège ainsi que sa colistière, Laurence Muller-Bronn.
Dans l’Hérault, les sortants Henri Cabanel (RDSE) et Jean-Pierre Grand (LR) sont réélus. Le socialiste, Hussein Bourgi et Christian Bilhac (liste divers gauche) sont élus dans ce département qui compte 4 sièges.
Dans un commmuniqué, le Président du Sénat se félicite des résultats des élections sénatoriales. Gérard Larcher estime que « cette élection vient conforter la majorité sénatoriale de la droite et du centre. Issus des élections municipales du printemps dernier, les grands électeurs ont signifié aujourd’hui qu’ils veulent que le Sénat soit à la fois ouvert et un contre-pouvoir exigeant, participant à un rééquilibrage des pouvoirs au profit des collectivités. Ancrés dans leurs territoires, les sénatrices et les sénateurs, forts de leur experience d’élus locaux, sauront faire émerger une nouvelle génération de décentralisation. Ils s’inscriront dans l’état d’esprit du Sénat, libre, indépendant et autonome, pour légiferer avec pragmatisme, exercer leur mission de contrôle avec exigeance et s’inscriront dans une démarche de réconciliation du Parlement avec les citoyens. »
Et Gérard Larcher de réaffirmer son souhait de se représenter au Plateau: « Le 1er octobre, je présenterai à mes collègues ma candidature à la Présidence du Sénat avec un projet construit pour les trois années à venir et que je souhaite partager avec eux, dans leur diversité. S’ils me font confiance, je m’engage à oeuvrer pour la vitalité de la démocratie, la force des territoires et à contribuer à la restauration de la confiance qui manque tant à notre pays. »
Le président sortant de la commission des affaires sociales, le LR Alain Milon, est réélu dans le Vaucluse. Jean-Baptiste Blanc, l’autre candidat LR, est élu. Lucien Stanzione est élu sur une liste d’union de la gauche. LREM perd ainsi un siège qui était détenu par Claude Haut, qui venait du PS.
« Je dispose de beaucoup moins de grands électeurs qu’en 2014. Il a fallu aller les chercher avec les dents de la conviction » a réagi sur Public Sénat Stéphane Ravier, réélu dans les Bouches-du-Rhône. Il « dédie » sa victoire à Marine Le Pen.
Le président du groupe LREM au Sénat, François Patriat garde son siège en Côte-d’Or. Le sénateur LR, Alain Houpert est réélu ainsi que sa colistière, Anne-Catherine Loisier
Corinne Imbert et Daniel Laurent, tous deux LR, retrouvent leurs sièges en Charente-Maritime. Le socialiste, Michael Vallet les rejoint. Le sortant, Bernard Lalande, membre du groupe PS est battu.
Le sénateur centriste centriste de Seine-Saint-Denis, Vincent Capo-Canellas, réagit à la nouvelle stratégie de La République en marche, et conseille au gouvernement d’ « écouter le Sénat ». Lorsqu’il s’agira de débattre du plan de relance le Sénat répondra de manière positive », affirme-t-il. « Par contre jouer des combines et ouvrir un mercato pour proposer à chacun de changer de ligne politique ce n’est pas faisable. Le Sénat est non-aligné, c’est une institution qui est libre et qui se permet sur les projets de loi de se prononcer en fonction de la réalité de ce qui nous ets proposé. Je crois que c’est ça la bonne démarche. Après il y a une stabilité des groupes, une stabilité des modes de travail, et il faut que le gouvernement se mette dans cette logique-là. Pas forcément la combinaison mais nous proposer des choses et entendre le Sénat », soutient le sénateur.
Olivier Rietmann (LR) rejoint Alain Joyandet au Sénat.
Le socialiste Serge Merillou est élu en Dordogne, il rejoint la communiste Marie-Claude Varaillas.
Le sénateur LR François Bonhomme garde son siège dans le département du Tarn-et-Garonne. Pierre-Antoine Levi est élu sous la bannière Divers centre.
Dans l’Aube où deux sièges sont à pourvoir, Evelyne Perrot centriste est réélue. Vanina Paoli-Gagin est élue sous la bannière DVD.
Deux sénateurs LR ont été élus dans les Ardennes, le sortant Marc Laménie et une nouvelle sénatrice, Else Joseph.
Fin du suspense, le président du groupe LREM du Sénat sauve sa tête. François Patriat serait réélu dans son département de la Côte-d’Or, a appris publicsenat.fr de sources parlementaires, dont l’entourage du sénateur macroniste (lire notre article). Une élection qui était loin d’être gagnée. Mais François Patriat a réussi à faire mentir les pronostics et la mathématique électorale.
« Si le fait de créer un groupe de 10 personnes constitue une vague sur 348 sièges, je crois que c’est peut-être une petite vaguelette », tempère la sénatrice socialiste, Hélène Conway-Mouret. Face aux commentaires annonçant une percée verte pour ces sénatoriales depuis quelques jours, la sénatrice invite à la prudence. Aux municipales, « ce n’était pas une vague verte là aussi, prenons les chiffres et voyons ceux qui sont in fine élus, on se dit en fait qu’il y a un petit de changement et c’est très bien, ça veut dire qu’il y a une prise de conscience », développe-t-elle tout en rappelant que le groupe socialiste, auquel elle appartient, aborde déjà les thématiques écologistes au sein de la Haute assemblée.
Hélène Conway-Mouret se dit toutefois favorable à la constitution d’un groupe écologiste au Sénat.
Dans le département du Calvados où trois sénateurs sont élus à la proportionnelle, la sénatrice centriste, Sonia de la Provoté retrouve son siège. Même chose pour le sénateur LR, Pascal Allizard.
Sous la bannière Divers Droite, Alain Duffourg rejoint le socialiste, Franck Montaugé dans le Gers où deux sièges étaient à pourvoir. Le sénateur sortant RDSE, Raymond Vall est battu.
Le groupe CRCE va accueillir une nouvelle sénatrice de Dordogne, Marie-Claude Varaillas.
L’actuel secrétaire d’Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne a été réélu dans l’Yonne.
Actuelle vice-présidente du Conseil départemental Nadine Bellurot est élue sous la bannière Divers droite.
« S’implanter dans les territoires prend beaucoup de temps. Un jeune parti, qui se lance, a besoin de plus de temps pour réussir une implantation dans les territoires », estime le sénateur LREM Martin Lévrier. Martin Lévrier revient sur la stratégie du groupe et ses orientations à venir. « Dans les trois dernières années notre groupe s’est trop centré sur l’étiquette « La République en marche », alors qu’il y avait beaucoup de sénateurs autres qui nous ont soutenus régulièrement », soutient le sénateur des Yvelines. « Je crois qu’on a besoin de s’ouvrir, parce qu’une majorité présidentielle, c’est une majorité d’un parti ou d’un mouvement, certes, mais aussi, et on le voit souvent au Sénat, de gens qui soutiennent régulièrement les choix du président et du gouvernement. » Martin Lévrier va plus loin : le groupe, au-delà d’une ouverture vers les élus Macron-compatibles, devrait changer son nom. « C’est important de renommer le groupe, mais il faudra le faire avec des élus qui souhaiteraient nous rejoindre », soutient-il.
Après Philippe Mouiller, réélu dès le premier tour, un autre LR est élu dans les Deux-Sèvres au second tour. Il s’agit de l’actuel président du conseil départemental, Gilbert Favreaux.
Dans les Hautes-Alpes où un seul siège était à pouvoir, Jean-Michel Arnaud a été élu. Il siègera au groupe centriste du Sénat. la sénatrice LR sortante, Patricia Morhet-Richaud est battue.
Le sénateur de Guyane, membre du groupe LREM, Georges Patient a été réélu au premier tour. En juillet dernier, sur Public Sénat, Georges Patient indiquait « se poser des questions » sur son maintien au sein du groupe.
Si les victoires des écologistes aux municipales ont surtout eu lieu dans les grands centres urbains, comme Lyon ou Strasbourg, Ronan Dantec estime que la vague verte se fait aussi sentir dans les territoires ruraux. « On voit qu’il y a un mouvement vers les candidats écologistes qui nous permet d’être assez optimistes », veut-il croire. Le sénateur espère que les résultats du scrutin permettront la création d’un groupe écologiste au Sénat.
Paul Toussaint Parigi, candidat nationaliste, est élu au deuxième tour en Haute-Corse. Il a loupé l’élection dès le premier tour à une voix près.
Ancien président de l'Assemblée territoriale de Wallis et Futuna Mikaele Kulimoetoke, fait son entrée au Sénat. Il a été élu sous la bannière Divers Gauche.
Le président du groupe Les Indépendants – République et Territoire, Claude Malhuret, est réélu dans l’Allier. 7 sénateurs sur 14 sont renouvelables dans ce groupe. Bruno Rojouan, candidat divers droite, est aussi élu dans ce département.
Cédric Perrin, sénateur LR sortant du Territoire de Belfort, l’emporte avec 72% des voix. Ce département n’a qu’un sénateur.
Avec 68,4%, le sénateur LR sortant Philippe Mouiller est réélu dès le premier tour. Il faudra attendre les résultats du second tour pour connaître l’autre élu.
Le président du conseil départemental, Bruno Belin a été élu dès le premier tour dans la Vienne sous la bannière Divers droite. Le candidat LR Yves Bouloux, le rejoint dans ce département où deux sièges sont à pourvoir.
La candidate LR, Micheline Jacques a été élue à Saint-Barthélemy. Un département où il n’y avait qu’un siège à pourvoir et une seule candidate.
Carton plein pour la droite en Ardèche. Le sénateur LR Mathieu Darnaud est réélu dès le premier tour aux sénatoriales. La candidate divers droite, Anne Ventalon, est aussi élue dans ce département où LR détenait déjà les deux sièges.
Dans ce département peu peuplé qui ne compte qu’un seul sénateur, le sortant LR Jean-Jacques Panunzi a été sans surprise réélu au premier tour.
Dans l’Yonne, département où se présente le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne, la sénatrice UDI sortante, Dominique Vérien, est réélue dès le premier tour. Il faut attendre les résultats du second tour pour savoir qui occupera le second siège.
Dans le Cher, les deux sortants LR sont réélu dès le premier tour. Rémy Pointereau, questeur LR du Sénat, est reconduit, tout comme la sénatrice LR Marie-Pierre Richer.
Dans l’Aveyron, département au scrutin majoritaire, le candidat divers droite proche de l’UDI, Jean-Claude Anglars, est élu dès le premier tour. Le sortant Alain Marc, membre du groupe Les Indépendants, est aussi élu.
Sénateur sortant PS, Franck Montaugé a été réélu dès le premier tour avec 427 voix dans ce département comptant deux sénateurs. L’autre sortant, le Radical de gauche Raymond Vall, n’a rassemblé que 222 voix au premier tour.
Dans les Alpes-de Haute-Provence, le sénateur sortant Jean-Yves Roux, membre du groupe RDSE, est réélu dès le premier tour.
Dans le Creuse, département élisant deux sénateurs, le sortant PS Jean-Jacques Lozach, sera à nouveau sénateur pour six ans.
Dans l’Aude, la sénatrice PS sortante Gisèle Jourda l’emporte. Sébastien Pla, l’autre candidat PS, est aussi élu. Roland Courteau, sénateur PS sortant, ne se représentait pas.
L’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet (LR) a été réélu dès le premier tour en Haute-Saône. Deux sièges sont à pourvoir dans ce département, un deuxième tour est donc nécessaire.
Il n’y a pas eu de suspense en Corrèze, les deux sortants ont été élus dès le premier tour. Daniel Chasseing membre du groupe Les Indépendants (sénateurs de droite “constructifs”) et le LR, Claude Nougein.
Élu dès le premier tour, le candidat socialiste Jean-Jacques Michau succède à un autre socialiste, Alain Daran dans un département où il n’y avait qu’un seul siège à pourvoir.
La socialiste, Nicole Bonnefoy a été réélue dès le premier tour en Charente. Élue pour la première fois au Sénat en 2008, elle a notamment été rapporteure de la commission d’enquête chargée d’évaluer la gestion des conséquences de l’incendie de Lubrizol.
Avec 428 voix sur 539, le sénateur centriste Bernard Delcros a été réélu dès le premier tour. Un deuxième tour est nécessaire dans ce département où deux sièges sont à pourvoir.
Sont concernés par le renouvellement, 58 départements de métropole compris entre l'Ain et l'Indre et entre le Bas-Rhin et le Territoire de Belfort, hors Île-de-France. En Outre-mer sont renouvelés les sénateurs de la Guyane et de 4 collectivités (Wallis et Futuna, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Polynésie française). 117 sortants se représentent.
113 sièges seront renouvelés à la proportionnelle et 59 au scrutin majoritaire (voir notre article).
A noter, le code électoral impose un embargo sur les résultats jusqu’à 17H30 comme le rappelle un tweet du Sénat.
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