Éliane Assassi craint une dérive vers « l’hyperprésidence, qui ressemblerait à une monarchie »
La sénatrice communiste Éliane Assassi était l’invitée de Politique 360. Elle se dit particulièrement inquiète « pour la République » du fait de l’ « hyperprésidentialisation » initiée par Emmanuel Macron.

Éliane Assassi craint une dérive vers « l’hyperprésidence, qui ressemblerait à une monarchie »

La sénatrice communiste Éliane Assassi était l’invitée de Politique 360. Elle se dit particulièrement inquiète « pour la République » du fait de l’ « hyperprésidentialisation » initiée par Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Alice Bardo

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Emmanuel Macron envisage de convoquer le Parlement en Congrès de Versailles le 3 juillet prochain, la veille de la déclaration de politique générale de son premier ministre Édouard Philippe. Si cela se confirme, ce serait « extrêmement grave » selon Éliane Assassi : « On serait alors passé sous un autre régime, celui de l’hyperprésidence, qui ressemblerait quand même un petit peu à une monarchie. »

« On ne sait pas ce que deviendrait le Parlement »

La sénatrice communiste estime que le Président signifierait ainsi son  « manque de confiance » au gouvernement, ce qui reviendrait à dire qu’« il préfère prendre les rênes, donner les ordres et qu’ensuite le gouvernement exécute ». « Quant au Parlement, on ne sait pas ce qu’il deviendrait dans ce cas-là », redoute-t-elle.

Éliane Assassi constate également qu’Édouard Philippe tend à devenir un simple « exécutant » pour le Président et rappelle ainsi la formule de Nicolas Sarkozy, qui disait de François Fillon qu’il était son « collaborateur ». « M. Macron décide de tout (…) C’est grave pour notre République », conclut-elle.

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