Emmanuel Capus : « Je ne suis plus adhérent des Républicains »
Emmanuel Capus, cofondateur du parti Agir et sénateur de Maine-et-Loire, a décidé de ne pas renouveler son adhésion au parti Les Républicains.

Emmanuel Capus : « Je ne suis plus adhérent des Républicains »

Emmanuel Capus, cofondateur du parti Agir et sénateur de Maine-et-Loire, a décidé de ne pas renouveler son adhésion au parti Les Républicains.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les Républicains enregistrent un nouveau départ. Emmanuel Capus a décidé de ne pas renouveler son adhésion au parti  à partir du mois de février : « C’est une décision difficile. Techniquement je n’ai pas renouvelé mon adhésion au mois de février. Je ne suis plus adhérent des Républicains. »

Le sénateur souligne qu’il ne partage pas la ligne incarnée aujourd’hui par le Président du parti Laurent Wauquiez : « Je ne me reconnais pas aujourd’hui dans la ligne qui est celle du parti et celle qui est incarnée par Laurent Wauquiez. Aujourd’hui, je préfère me mettre en congés du parti et reprendre mon entière liberté pour pouvoir dire ce qui va bien, quand c’est bien fait par le gouvernement et garder ma capacité de critique quand ça va moins bien. »

Cofondateur du parti Agir, Emmanuel Capus espère que d’autres suivront et croit à un grand rassemblement de la droite et du centre : « Je ne veux pas croire que c’est définitif car il va y avoir un grand rassemblement, des gens comme moi, de droite et du centre, qui ne se reconnaissent pas dans une ligne plus dure, plus étriquée.

Il précise enfin ne pas avoir de problème avec Laurent Wauquiez mais avec ses positions : « Les positions de Wauquiez amènent Les Républicains vers la droite, voire plus. La droite, c’est une droite modérée, pas une droite extrême. Je n’ai pas de difficulté avec Laurent Wauquiez mais avec son positionnement. Laurent Wauquiez ne donne pas des signaux d’élargissement, encore moins quand il donne des cours. »

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Emmanuel Capus : « Je ne suis plus adhérent des Républicains »
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le