Quelque 200 manifestants selon la police ont commencé jeudi en milieu de journée à défiler aux cris de "Macron démission" à Angoulême (Charente) où le président de la République était attendu pour ouvrir le festival de BD.
Rassemblés devant la gare, les manifestants brandissant des drapeaux majoritairement de la CGT et de FO, avaient l'intention de se rendre dans le centre-ville mais en étaient empêchées par les forces de l'odre, présentes en nombre, a constaté l'AFP.
Le cortège, qui devrait se contenter de parcourir quelques centaines de mètres, était ouvert par un corbeau géant en tissu baptisé BlackRock, du nom du premier gestionnaire d'actifs au monde accusé par des opposants à la réforme des retraites de vouloir influencer le gouvernement pour encourager la capitalisation.
Camille, enseignant en maternelle dans le Grand Angoulême, qui a effectué huit jours de grève et "une bonne dizaine de manifestations", a voulu profiter de "ce déplacement médiatique" pour se faire entendre d'un pouvoir "qui refuse d'écouter la colère et les questions posées" sur la réforme des retraites.
Le président a débuté jeudi matin son déplacement en Charente par une visite à l'usine Saft de Nersac, près d'Angoulême, afin d'y lancer le projet d'un site pilote franco-allemand de fabrication de batteries pour véhicules électriques.
Discours d'Emmanuel Macron à l'usine Saft à Nersac, en Charente, le 30 janvier 2020
AFP
M. Macron devait ensuite se rendre à Angoulême pour visiter le célèbre rendez-vous annuel du 9e art, qui attend 2.000 auteurs du 30 janvier au 2 février, déjeuner à la Cité de la BD avec une quinzaine d'auteurs et visiter deux expositions.
Le festival marque le début de l'année de la BD, qui programme quelque 800 événements.
Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.
La tribune de Bruno Retailleau et deux autres vice-présidents de LR, pour la fin des subventions publiques à l’éolien et au photovoltaïque, vient télescoper les débats sénatoriaux sur la trajectoire énergétique. Elle ouvre également de profondes fractures au sein de LR et du gouvernement.
Avec l’ouverture d’une session extraordinaire, les travaux parlementaires reprendront le 23 septembre au Sénat. Au programme, les textes sur l’aide à mourir et l’accès aux soins palliatifs, mais également la création d’un statut d’élu local.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.
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Situation au Proche et Moyen-Orient : débat au Sénat
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