Emmanuel Macron au congrès de l’AMF : « J’assume de ne jamais avoir été maire… Il se peut que de Gaulle ait eu le même défaut »

Emmanuel Macron au congrès de l’AMF : « J’assume de ne jamais avoir été maire… Il se peut que de Gaulle ait eu le même défaut »

Le président de la République s’exprimait devant les maires de France jeudi lors du 103e congrès de l’AMF. « Je voulais vous remercier en toute sincérité », a-t-il déclaré aux élus.
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« À chaque étape, vous avez été là et je vous en remercie, ce ne sont pas des mots », a déclaré solennellement le président de la République devant un parterre rempli de maires des quatre coins de la France. Emmanuel Macron était présent jeudi, pour la troisième fois de son mandat, à la clôture du 103e congrès des maires de France.

« Depuis que nous sommes ensemble dans nos responsabilités nous en avons connu des crises. Et j’y ai toujours vu les maires au cœur, au front de la République ». Le chef de l’Etat a notamment cité la pandémie de covid-19, les catastrophes naturelles, les attentats ou encore les mouvements sociaux, dont celui des gilets jaunes.

« Il se peut qu’il y ait eu des malentendus, des préjugés »

Pour son dernier discours devant les élus locaux avant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est revenu sur les relations difficiles qu’il a entretenues avec eux lors de son arrivée à l’Elysée, et au bilan négatif du quinquennat dressé par l’AMF : « Il se peut qu’il y ait eu des malentendus, des préjugés. J’assume de ne jamais avoir été maire », a confié le président de la République tout en mentionnant Charles de Gaulle. « Il se peut qu’il ait eu le même défaut », a-t-il souligné avec une pointe d’humour.

« Je n’oublie pas que vous avez été au cœur de toutes les tensions de la société ».

Face aux maires, le président de la République a également rappelé les agressions dont plusieurs maires ont été victimes, l’un des points de tensions entre l’Etat et les élus locaux. « Je n’oublie pas que vous avez été au cœur de toutes les tensions de la société », a-t-il confié.

« Je veux vous dire l’engagement de la nation toute entière à votre côté, partout où il y a le retour de la violence contre celles et ceux qui détiennent une autorité démocratique et légitime, c’est un bout de la République que l’on retire », a-t-il poursuivi. Avant d’ajouter : « Nous ne devons rien y céder ».

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