Emmanuel et Brigitte Macron passent la Toussaint à Honfleur, en Normandie, un séjour "à titre privé" et aux frais du couple présidentiel, a précisé jeudi l'Élysée.
Le couple présidentiel s'est rendu en début d'après-midi au bistro des artistes dans la vieille ville de Honfleur (Calvados) avant de déambuler dans les rues de la ville, saluant des passants et posant pour des selfies, a constaté un photographe de l'AFP.
"Tout va bien, rassurez-vous", a lancé le chef de l'Etat, 40 ans, à des passants. "Je suis simplement, comme tous nos concitoyens, attaché à l'équilibre de ma famille et aux habitudes que nous avons", a-t-il poursuivi, et "ça fait plus de 20 ans que je suis là tous les 1er novembre et j'y tiens".
La décision d'avancer le conseil des ministres de mercredi à mardi avait suscité de nombreux commentaires sur un éventuel coup de fatigue. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux avait alors expliqué cette décision d'avancer le Conseil des ministres par le fait que le sommet à Istanbul sur la Syrie qui a eu lieu samedi était initialement prévu pour mercredi.
Emmanuel et Brigitte Macron, le 1er novembre 2018, dans les rues de Honfleur.
AFP
Devant des citoyens venus le saluer, le chef de l'Etat s'est voulu rassurant jeudi: "Je ne lâche rien", "je ne change pas. Je vais toujours au même rythme".
L’Élysée a précisé à l'AFP que le président de la République "réside à Honfleur dans un hôtel où il se rend depuis de nombreuses années". "Il y réside à titre privé et à ses frais", a souligné la présidence.
D'après le quotidien Ouest-France, Brigitte et Emmanuel Macron séjournent à la ferme Saint-Siméon, un hôtel cinq étoiles dans une auberge normande du XVIIè siècle, qui propose des chambres de 360 à 1.205 euros la nuit (pour la suite avec vue sur mer).
Emmanuel Macron fait le pont de la Toussaint, de jeudi à samedi, "comme des millions de Français", avait précisé mardi Benjamin Griveaux.
Le chef de l'Etat est attendu dimanche à Strasbourg pour assister, dans la cathédrale, à un concert avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier afin de marquer le début des célébrations du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale.
Suivra, la semaine prochaine, une longue "itinérance" dans 11 départements de l'est et du nord de la France sur les grands lieux de ce conflit, avant une cérémonie à Paris, le 11 novembre, avec près d'une centaine de dirigeants étrangers.
Emmanuel Macron sera donc "sur le terrain 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 la semaine prochaine", avait souligné l'Elysée mardi. "Il n'y a pas de coup de fatigue, mais oui il gère l'effort", a précisé la présidence, alors que plusieurs médias ont insisté sur la fatigue de Macron, confronté à un été et une rentrée difficiles.
Au cœur d’une polémique après la vente sur sa plateforme de poupées à caractère pédopornographiques et d’armes blanche, le géant chinois Shein est menacé de blocage par le gouvernement. Pour autant la loi française ne permet pas de suspendre une plateforme de commerce en ligne. Explications.
Dans un rapport sévère et très attendu après le « casse du siècle », la Cour des comptes estime que la rénovation des bâtiments du Louvre et leur remise aux normes ont été les parents pauvres des dépenses engagées ces dernières années. Le Louvre, qui dispose d’une « trésorerie extrêmement solide », a privilégié « les opérations visibles et attractives » au détriment des urgences techniques.
Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.
Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
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