Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
« Emmanuel Macron n’a pas l’intention de changer de cap politique », déclare Nicolas Bay
Par Public Sénat
Publié le
La conclusion du Grand débat national est arrivée. Ce lundi 15 avril à 20 heures, le chef de l’État doit intervenir à la télévision pour donner ses premières réponses, après deux mois d’échanges avec les Français sur le territoire. Député européen, membre du Rassemblement national, Nicolas Bay « n’attend pas grand-chose de ce rendez-vous ». « Je suis comme beaucoup de Français, je ne me fais pas beaucoup d’illusions sur les intentions d’Emmanuel Macron », explique-t-il dans la matinale de Public Sénat. « Je crois qu’il n’a pas l’intention de changer de cap politique »
Dénigrant une « vaste opération de communication » et une « mise en scène d’Emmanuel Macron », l’eurodéputé porte un regard sévère sur l’utilité du Grand débat national. Il estime que des ajustements sur le terrain de la fiscalité étaient évidents. « S’ils ont dépensé 12 millions d’euros pour s’apercevoir que les Français veulent des baisses d’impôts, ce n’était pas la peine ! Il suffisait juste de tendre un peu l’oreille. »
La « proportionnelle intégrale » attendue par Nicolas Bay
Le parlementaire réclame des mesures fortes dans ce domaine. « Le gouvernement doit, de manière urgente, baisser la fiscalité sur les classes populaires et les classes moyennes », insiste-t-il. Il se dit par exemple favorable à une baisse du niveau de prélèvement sur les premières tranches d’imposition ainsi qu’à une « meilleure progressivité » de l’impôt sur le revenu.
Autres pistes attendues par le représentant du Rassemblement national : des « mesures pour réduire la fracture démocratique ». Il cite notamment l’instauration du référendum d’initiative citoyenne (RIC), demandée par de nombreux gilets jaunes. Mais aussi une « vraie démocratie représentative », qui passera, selon lui, par une « proportionnelle intégrale » ou une « proportionnelle presque intégrale avec une prime majoritaire » accordée au parti arrivé en tête d’un scrutin. « Cela ne peut pas être une dose simplement de proportionnelle de 10, 15 ou 20 % », prévient-il.