Par Yann Quercia
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A la veille de manifestations annoncées comme « violentes » par l’exécutif, , le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a annoncé, que « le président, lucide sur le contexte et la situation », avait décidé d’attendre avant de s’exprimer. Afin de ne « pas mettre d’huile sur le feu », Emmanuel Macron ne s’exprimera qu’« en début de semaine prochaine ». « On est à un moment de très grande cristallisation. On a eu une parole politique forte et assez abondante cette semaine avec la parole du Premier ministre qui s’est exprimé devant les médias et le Parlement » affirme Emmanuelle Wargon.
La secrétaire d’Etat estime que « le message politique a été posé. » Elle ajoute : « Il me semble qu’il faut que la journée de samedi se déroule, sans violence, et que cela permettra une prise de parole pour la suite. La suite est très importante et nous travaillons actuellement sur la manière de monter les débats localement. »
Les manifestations des lycéens se sont multipliées cette semaine. Hier 153 personnes ont été interpellées dans les Yvelines. Les images de lycéens à genoux, les mains attachées dans le dos lors d'une arrestation par des policiers, ont fait le tour des réseaux sociaux en fin de soirée et provoqué l’indignation. Emmanuelle Wargon appelle ce matin à ce que la tension redescende : « Toute cette montée de violence et la nécessité de trouver la bonne manière d’y répondre : c’est choquant. Dans ce cas particulier, il y avait eu pas mal de violence avant. Une enquête est ouverte pour savoir ce qu’il s’est passé et sur les suites à donner pour les auteurs des violences. On a atteint un niveau de tension qui n’est pas possible pour notre pays. Il faut que cette tension redescende. »
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Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
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A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
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