Emmanuel Macron sur TF1 : « Est-il candidat ? Est-il président ? L’ambiguïté est de mise », regrette Alexandra Borchio Fontimp

Emmanuel Macron sur TF1 : « Est-il candidat ? Est-il président ? L’ambiguïté est de mise », regrette Alexandra Borchio Fontimp

Lors des questions d’actualité au gouvernement, au Sénat, mercredi 15 décembre, la sénatrice Alexandra Borchio Fontimp (LR) a dénoncé un président de la République qui « met en scène ce spectacle télévisuel », en référence à l’interview enregistrée d’Emmanuel Macron qui sera diffusée ce soir sur TF1 et LCI. Elle demande au chef de l’Etat de « faire un choix ».
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L’interview n’est pas encore diffusée mais provoque déjà son lot de réactions. Emmanuel Macron a enregistré un entretien qui sera diffusé ce mercredi soir sur TF1 et LCI. Et dans l’opposition, les voix s’élèvent vivement contre cette longue - au moins deux heures - interview présidentielle. Après Aurélien Pradié, le secrétaire général des Républicains qui a dénoncé une « attitude de petit mec », la sénatrice LR Alexandra Borchio Fontimp a fustigé un président de la République qui « met en scène ce spectacle télévisuel ».

Valérie Pécresse est « dans une forte dynamique »

« Est-il candidat ? Est-il président ? L’ambiguïté est de mise. C’est le moment de clarifier la situation », a ajouté la sénatrice, qui a interpellé sur le gouvernement sur le sujet lors des questions d’actualité, au Sénat. Elle en a profité pour solliciter le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) afin qu’il « décompte le temps de parole du président, ce soir, comme cela avait été le cas en 2012 avec Nicolas Sarkozy ». Deux candidats déclarés à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse (LR) et Yannick Jadot (EELV), ont déjà annoncé saisir le CSA concernant l’interview du chef de l’Etat.

»> Lire aussi : Droite et gauche dénoncent l’omniprésence médiatique d’Emmanuel Macron dont « chacun sait qu’il sera candidat »

Quant à Valérie Pécresse, dont elle est la directrice déléguée de campagne, Alexandra Borchio Fontimp assure « qu’elle est dans une forte dynamique » et « qu’elle va continuer sur sa lancée, continuer d’aller dans les territoires, d’être à l’écoute des Français ». La présidente de la région Ile-de-France possède « une forme de consensus » et n’a aucun doute en sa capacité « à réunir autour de la table des centristes et une ligne plus à droite. Elle a fait le choix de faire cette campagne aux côtés d’Éric Ciotti, ce qui révèle les différents courants de pensée qu’il y aura dans cette candidature ».

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