Politique
Dans une lettre adressée aux maires de France, le premier ministre répète qu’« un grand acte de décentralisation sera bientôt présenté devant le Parlement pour définir précisément la compétence de chacun ».
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Premier temps fort de ce débat d’entre deux tours. Emmanuel Macron est passé à l’offensive au détour d’une question sur la position française vis-à-vis de la Russie. Le président sortant a mis en doute le soutien appuyé de Marine Le Pen envers le peuple ukrainien et lui a rappelé qu’elle était « l’une des premières responsables politiques à avoir reconnu l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 ». « Vous l’avez fait pourquoi ? Parce que vous dépendez du pouvoir russe », a-t-il asséné.
Le chef de l’Etat a rappelé le prêt souscrit par le FN en 2015 auprès d’une banque russe proche du Kremlin. « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie ».
« C’est faux », a répété à plusieurs reprises, Marine Le Pen pour sa défense. « Je suis une patriote et je l’ai démontré toute ma vie ». La candidate a souligné les visites officielles de Vladimir Poutine à l’Elysée et Brégançon sous le quinquennat de son adversaire. Marine Le Pen explique aussi que si elle a été obligée d’aller souscrire un prêt à l’étranger « c’est parce qu’aucune banque française n’a voulu m’accorder un prêt ».
« Nous sommes un parti pauvre et ce n’est pas déshonorant », ajoute-t-elle. « Je n’ai jamais dit que c’était déshonorant. Mais le problème, c’est que ça crée une dépendance », a répliqué Emmanuel Macron.
L'émancipation des femmes, une histoire d'argent