« En aucun cas » les pensions de réversion actuelles seront remises en cause, selon Philippe
Edouard Philippe a répété lundi qu'en "aucun cas" le gouvernement ne remettrait en cause les pensions de réversion versées...

« En aucun cas » les pensions de réversion actuelles seront remises en cause, selon Philippe

Edouard Philippe a répété lundi qu'en "aucun cas" le gouvernement ne remettrait en cause les pensions de réversion versées...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Edouard Philippe a répété lundi qu'en "aucun cas" le gouvernement ne remettrait en cause les pensions de réversion versées actuellement, même si une "réflexion" est engagée pour remettre à plat de manière générale tout le système des retraites.

"Il n'y a aucun projet du gouvernement tendant à changer les règles qui s'appliquent en matière de pensions de réversion", a martelé sur RTL le Premier ministre.

"Je vais vous le dire de la manière la plus claire qui soit car tout ça m'insupporte depuis que le débat est né", a-t-il insisté.

Soulignant qu'une "grande réforme" des retraites était en cours d'élaboration et devait aboutir "l'année prochaine", le Premier ministre a promis qu'"en aucun cas nous ne travaillons à remettre en cause les pensions de réversion qui existent aujourd'hui".

Le gouvernement s'escrime depuis plusieurs jours à éteindre les inquiétudes soulevées par les organisations syndicales, la gauche et la droite, qui ont évoqué la possibilité d'un coup de rabot voire d'une suppression de ces pensions.

Ces pensions concernent 4,4 millions de bénéficiaires, dont 89% de femmes. Les craintes autour d'une possible remise en cause avaient été alimentées par une question, posée dans un document du Haut-commissariat à la réforme des retraites, puis sous une autre forme sur la plateforme en ligne: "Doit-on maintenir des pensions de réversion?"

Partager cet article

Dans la même thématique

FRA – RURALITE – SECURITE
9min

Politique

Vote de confiance : derrière les divergences, les LR s’interrogent sur un « accord de coalition » pour l’après Bayrou

Alors que certains parlementaires LR traînent des pieds pour voter la confiance à François Bayrou, y compris chez les sénateurs, la droite est « travaillée par la suite ». La présence de Bruno Retailleau dans un gouvernement post-Bayrou « n’est pas du tout une certitude », assure l’entourage du ministre. Manière aussi de faire monter la pression, pour mieux négocier, cette fois, « un accord de gouvernement » avec les macronistes.

Le