En France, en politique, « les perdants sont les gagnants, ils n’ont aucune intention de sortir du jeu », analyse Guillaume Durand
Dimanche 24 avril, à l’issue de plusieurs mois d’une campagne pas comme les autres, Emmanuel Macron est réélu président de la République avec 56.5 % des voix. Face à lui, Marine Le Pen, dont c’était la troisième campagne affirme au soir de sa défaite : « Jamais je n’abandonnerai les Français ». Quel avenir politique pour la cheffe de file de l’extrême droite et les autres perdants de cette élection ? Cette semaine dans « Et maintenant 2022 ! », Steve Jourdin et ses invités tirent les enseignements de cette campagne électorale qui s’achève.

En France, en politique, « les perdants sont les gagnants, ils n’ont aucune intention de sortir du jeu », analyse Guillaume Durand

Dimanche 24 avril, à l’issue de plusieurs mois d’une campagne pas comme les autres, Emmanuel Macron est réélu président de la République avec 56.5 % des voix. Face à lui, Marine Le Pen, dont c’était la troisième campagne affirme au soir de sa défaite : « Jamais je n’abandonnerai les Français ». Quel avenir politique pour la cheffe de file de l’extrême droite et les autres perdants de cette élection ? Cette semaine dans « Et maintenant 2022 ! », Steve Jourdin et ses invités tirent les enseignements de cette campagne électorale qui s’achève.
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Malgré la défaite, jamais l’extrême droite n’a recueilli autant de suffrages, est-ce le signe que bien qu’elle ait échoué aux portes de l’Elysée, la stratégie de Marine Le Pen a fonctionné dans cette campagne ? Pour le journaliste Guillaume Durand, « le problème du quinquennat, importation de la vie politique américaine et anglo-saxonne, c’est qu’on ne gicle pas les perdants ». Troisième campagne pour Marine Le Pen, pareil pour Jean-Luc Mélenchon… Pour Guillaume Durand « la politique en France, c’est une littérature en action qui fonctionne avec la morale de l’histoire ».

Revenir après un échec, saisir la balle au bond serait pourtant une spécificité française. « Savez-vous ce que sont devenus Tony Blair, David Cameron ou encore Theresa May ? Ils sont sortis par la petite porte ».

Alors peut-on fonctionner avec ce système anglo-saxon mais avec une morale traditionnelle de la politique française ? C’est la question posée par Guillaume Durand à l’issue de cette campagne. Une campagne où comme à l’accoutumée « les perdants sont les gagnants, ils n’ont aucune intention de sortir du jeu et les jeunes hurlent et déplorent le manque de renouvellement de la vie politique » analyse le journaliste pour conclure.

Retrouvez l’intégralité de l’émission « Et maintenant 2022 ! » ici

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