Enregistrement Wauquiez : « Je trouve cela assez pathétique », estime Castaner

Enregistrement Wauquiez : « Je trouve cela assez pathétique », estime Castaner

Au micro de « Sénat 360 », le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, Christophe Castaner n’est pas tendre pour le chef de file des Républicains, après la diffusion dans « Quotidien », de nouveaux enregistrements polémiques de Laurent Wauquiez : « On voit bien que cet homme-là n’aime personne, peut-être en dehors de lui-même. Il tape sur des chefs […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Au micro de « Sénat 360 », le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, Christophe Castaner n’est pas tendre pour le chef de file des Républicains, après la diffusion dans « Quotidien », de nouveaux enregistrements polémiques de Laurent Wauquiez : « On voit bien que cet homme-là n’aime personne, peut-être en dehors de lui-même. Il tape sur des chefs d’État étrangers, il ne respecte pas des parlementaires, il conteste même le statut de démocratie…et tout ça devant des étudiants, en étant rémunéré. J’avoue, je trouve cela assez pathétique (…) Ce n’est pas digne de la parole politique et de la parole publique. »  

Demain, est attendu en Conseil des ministres, le projet de loi « asile et immigration » de Gérard Collomb. Le délégué général de la République en marche y voit une vraie avancée : « Même dans le texte de Gérard Collomb, vous avez (…) de l’humanité, notamment pour développer notre capacité d’accueil, en matière d’asile pour ces femmes et ces hommes qui doivent bénéficier de la protection de la France, parce qu’ils ont fui un pays où ils étaient menacés de mort. Et en même temps, [il y a] la volonté de faire en sorte que le droit français s’applique. Aujourd’hui, 96% des décisions de reconduite à la frontière ne sont pas appliquées. Cela n’est pas normal. Et donc, il nous faut nous donner les moyens d’avoir d’un côté, un discours d’humanité qui intègre (…) et en même temps un discours de vérité. La France, aujourd’hui, n’est pas en mesure d’offrir les bons moyens d’intégration, un logement, un travail, des soins, à des centaines de milliers de personnes qui pourraient aspirer venir en France, dans le cadre de migrations économiques, plus classiques. Donc, une vraie différence entre le statut de réfugiés et le statut de migrants. »

Interrogé sur le recours constitutionnel que va déposer le groupe socialiste du Sénat devant le Conseil constitutionnel, autour de la loi Warsmann, permettant de mettre en rétention les migrants « dublinés », Christophe Castaner ne souhaite pas réagir mais préfère attendre la décision du Conseil constitutionnel. Il ajoute toutefois : « Nous considérons que ce texte est nécessaire pour les préfets aujourd’hui (…) C’était un texte utile dans l’urgence (…) Il sera adapté lors de la loi « asile et immigration ». »

Dans la même thématique

Enregistrement Wauquiez : « Je trouve cela assez pathétique », estime Castaner
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Enregistrement Wauquiez : « Je trouve cela assez pathétique », estime Castaner
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le