« Xavier Bertrand semble avoir une petite longueur d’avance », observe Éric Ciotti
Dans Audition publique, le député LR des Alpes-Maritimes, et candidat déclaré à l’investiture de son parti, espère que le parti se rangera derrière un candidat avant le vote en congrès du 4 décembre. Il a également répondu aux critiques des centristes, exclus du processus de désignation.
Par Public Sénat
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Espérant l’unité de son parti, Éric Ciotti estime que le vote du 4 décembre n’est qu’une date butoir. « J’espère qu’on aura une solution de l’union avant, et, si c’est le cas, je serai le premier à y participer parce qu’on a besoin d’unité pour battre Emmanuel Macron », espère celui qui est lui-même candidat à l’investiture. Il était l’invité d’Audition publique (sur Public Sénat, LCP, en partenariat avec Le Figaro Live) ce 27 septembre.
La solution pourrait-elle s’appeler Xavier Bertrand ? Selon le député des Alpes-Maritimes, le candidat du rassemblement pourrait « être celui qui prend une avance », avance que ses concurrents « concéderaient ». « Aujourd’hui, il n’y a pas forcément ce candidat, mais on constate, on voit, à cette heure, que Xavier Bertrand semble avoir une petite longueur d’avance sur ses concurrents », observe simplement le député. Verdict dans les prochaines semaines.
Éric Ciotti répond à la colère des centristes : LR « revient à l’esprit de la Ve République »
En attendant, exit la primaire ouverte aux sympathisants de droite mais aussi du centre, comme ce fut le cas en 2016. Les adhérents des Républicains ont préféré l’autre option ce samedi 25 septembre, celle de la méthode d’un vote au congrès pour départager les candidats se disputant le soutien de la droite. Pour Éric Ciotti, cette solution a le mérite de « revenir à l’esprit de la Ve République ». Le député n’a pas apprécié les réactions virulentes des alliés de LR, comme l’UDI ou le Nouveau Centre, mécontents d’être mis de côté. Auprès de Public Sénat, le sénateur Hervé Maurey a même parlé de « 11 septembre » pour la droite. « La comparaison est un peu hasardeuse, elle me choque », réagit Éric Ciotti.
En leur temps, Jacques Chirac ou encore Nicolas Sarkozy avaient été désignés à l’intérieur même du parti. « Ça ne nous a pas porté préjudice, ce n’était pas un attentat », rétorque le député, évoquant « l’histoire démocratique » du parti. Bref, les militants se sont prononcés, fermez le ban. Le député ajoute en substance que certains centristes seraient même trop proches de la majorité présidentielle. « Je n’ai pas envie que des personnes, des formations qui, d’ailleurs à l’Assemblée soutiennent la majorité, viennent dans un processus externe », insiste-t-il.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.