Estrosi à Baroin: « échec assuré » de LR s’il fait à nouveau preuve de « radicalisation »
Christian Estrosi, président de Provence-Alpes-Côte d'Azur, a averti lundi son parti, Les Républicains, d'un "échec assuré" aux...

Estrosi à Baroin: « échec assuré » de LR s’il fait à nouveau preuve de « radicalisation »

Christian Estrosi, président de Provence-Alpes-Côte d'Azur, a averti lundi son parti, Les Républicains, d'un "échec assuré" aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Christian Estrosi, président de Provence-Alpes-Côte d'Azur, a averti lundi son parti, Les Républicains, d'un "échec assuré" aux élections législatives s'il fait preuve de la même "radicalisation" que lors de la campagne présidentielle de François Fillon.

Dimanche soir, l'ancien ministre (LR) Bruno Le Maire a déclaré pouvoir "travailler dans une majorité de gouvernement" autour du nouveau président. Dans la foulée, François Baroin, qui mènera la campagne de la droite pour les législatives, a prévenu que si M. Le Maire entrait au gouvernement, il aurait "un candidat LR face à lui".

"Le premier mot dans ma famille politique, au lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron, ça doit être +rassemblement+, ça ne devrait pas être +exclusion+. Si on part sur le mot +exclusion+ plutôt que sur le mot rassemblement, c'est la radicalisation pour les législatives telle que nous l'avons eue pour la présidentielle, et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, vous avez l'échec assuré", a estimé M. Estrosi sur CNews.

"On a un jeune président qui a été élu, qui a bousculé tous les repères qui existaient dans les formations politiques, qui apporte un souffle de modernité. Est-ce qu'on va se ringardiser ? Est-ce qu'on va afficher une espèce d'arrogance ?", a lancé M. Estrosi.

"Est-ce que le tournant du Trocadéro a été une réussite ?", a demandé M. Estrosi en référence au rassemblement de campagne de François Fillon auquel s'était joint François Baroin. "Cette radicalisation... confier (des responsabilités de campagne) à Sens Commun, des gens qui sincèrement ont complètement dénaturé ce que nous étions aux Républicains, nous a conduit à l'échec. On va utiliser les mêmes recettes ?"

"J'appelle François Baroin, et nous en discuterons dans notre bureau politique de demain (mardi), à ce que nous réfléchissions bien à la place que nous devons prendre dans ces élections législatives, qui doit être constructive, et pas une place où nous (répéterions) du matin au soir que nous voudrions rendre la France ingouvernable parce qu'il n'y aurait pas une majorité présidentielle qui le permettrait", a conclu M. Estrosi.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le