Estrosi: « Le virus de la fraude n’est pas éradiqué » chez LR
Le "virus de la fraude n'est pas éradiqué" chez Les Républicains, a estimé mardi Christian Estrosi, alors que des proches du...

Estrosi: « Le virus de la fraude n’est pas éradiqué » chez LR

Le "virus de la fraude n'est pas éradiqué" chez Les Républicains, a estimé mardi Christian Estrosi, alors que des proches du...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le "virus de la fraude n'est pas éradiqué" chez Les Républicains, a estimé mardi Christian Estrosi, alors que des proches du maire LR de Nice ont dénoncé de "multiples irrégularités" lors de l'élection de son rival Eric Ciotti à la tête de la fédération des Alpes-Maritimes.

"Moi, je ne commenterai pas plus que de raison. Simplement on voit bien qu'il y a toujours ce virus de la fraude qui n'est pas éradiqué au sein des Républicains", a déclaré M. Estrosi sur France 2.

"J'avais demandé qu'il y ait un vote par papier sans procuration. Il se trouve que pour les élections primaires (en 2016, NDLR), on avait réussi à faire voter 4 millions de personnes par papier. Là, le vote électronique, je l'avais mis un peu en cause", a poursuivi M. Estrosi, qui avait renoncé à briguer sa succession.

"J'ai des doutes, voilà. Enfin, comme je n'ai pas voulu me mêler de cette élection, j'attendrai que la Haute autorité se prononce", a-t-il conclu.

La députée Marine Brenier, la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone et l'élu régional Pierre-Paul Leonelli affirment que "le chiffre de la participation exceptionnellement élevé, à plus de 70% sur Nice", les laisse "tout particulièrement interrogatifs". Selon eux, "de nombreux militants nous ont fait part de multiples irrégularités tout au long du processus électoral et de difficultés pour voter" samedi.

Eric Ciotti, qui était seul candidat, a, lui, fait part de sa "sérénité".

"Aucune fraude n'a été constatée lors du vote électronique qui s'est passé en présence d'Henri de Beauregard (président de la Haute autorité, NDLR), du prestataire extérieur spécialisé dans le vote électronique, mais également d’huissiers", a assuré lundi la porte-parole des Républicains Lydia Guirous.

Des accusations d'adhésions suspectes ont également émaillé le processus électoral dans les Yvelines. Par ailleurs, les deux listes qui étaient en lice pour l'élection de la direction des Jeunes Républicains s'accusent mutuellement de fraude.

Les plaignants ont cinq jours pour déposer un recours devant la Haute autorité à partir de la proclamation des résultats, lundi.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Estrosi: « Le virus de la fraude n’est pas éradiqué » chez LR
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Estrosi: « Le virus de la fraude n’est pas éradiqué » chez LR
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le