Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.
Européennes 2019 : Nicolas Dupont-Aignan «veut bousculer la droite française»
Par Public Sénat
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Malgré l’échec de sa stratégie pendant l’élection présidentielle de 2017, celui qui avait rallié Marine Le Pen au second tour veut réaliser l’union des droites. « Je ne vais pas contre les autres puisqu’ils n’y vont pas, donc on va faire le rassemblement », a expliqué sur Public Sénat le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, qui reproche aux autres dirigeants de ne pas s’investir en première ligne dans la campagne européenne. « La classe politique est aux abonnés absents ».
« M. Wauquiez il veut s’occuper de sa région, libre è lui. Mme Le Pen elle veut s’occuper de son parti, libre à elle. Et donc il n’y aura pas de leadership pour aller là-bas », a regretté le député de l’Essonne, qui s’est lancé ce dimanche. « À travers ma liste, je ne vais pas simplement vouloir bousculer l’agenda européen, je veux bousculer la droite française », a-t-il promis.
« Occasion historique »
Pour l’heure, Nicolas Dupont Aignan compte sur le soutien du Parti chrétien-démocrate de Jean-Frédéric Poisson, du Mouvement Pour la France (MPF) ou encore – plus modeste – du Centre national des indépendants et paysans (CNI), dont les dirigeants étaient présents à son congrès.
Pour l’élu souverainiste, les Européennes 2019 marqueront une « occasion historique » de « revoir la construction européenne » et d’assurer une « majorité eurosceptique », ou « euroréaliste » comme il l’aime l’appeler », au Parlement européen.