Européennes: Juppé ne « restera pas silencieux dans le débat »

Européennes: Juppé ne « restera pas silencieux dans le débat »

Alain Juppé a indiqué dimanche qu'il ne "resterait pas silencieux dans le débat des élections européennes" et qu'il "s'engagerait...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Alain Juppé a indiqué dimanche qu'il ne "resterait pas silencieux dans le débat des élections européennes" et qu'il "s'engagerait à soutenir ceux qui seront aussi proches que possible de ce (qu'il) pense", tout en refusant de s'engager "dans l'élaboration des listes".

Invité à clore le congrès fondateur d'Agir, parti fondé par d'ex-LR qui se veulent "constructifs" à l'endroit du gouvernement, l'ancien Premier ministre a insisté sur le "besoin d'une droite qui fasse entendre la voix qui est la vôtre, attachée à des valeurs de justice et de liberté, éprise d'une sincère foi européenne". "Une droite positive, constructive", a-t-il ajouté.

Jusqu'à adhérer à ce nouveau parti? "Tout à l'heure, je me suis dit que si j'avais envie d'adhérer à un parti, je serais sensible à votre prochaine campagne d'adhésion", a-t-il plaisanté, alors que le candidat malheureux à la primaire de la droite de 2016 s'est mis en retrait des Républicains.

Initiateur, l'hiver dernier, de l'idée d'une vaste liste centrale autour de LREM pour les Européennes, le maire de Bordeaux avait montré ces dernières semaines davantage de prudence, reléguant désormais la question.

"La seule chose qui intéresse les observateurs, c'est quelle liste on va soutenir. C'est l'affaire des partis: aujourd'hui, je n'en suis plus", a-t-il lancé devant quelque 800 militants d'Agir, réunis en Seine-et-Marne.

"Je n'ai pas l'intention de m'engager dans l'élaboration des listes", a-t-il insisté mais, a prévenu le maire de Bordeaux, "je ne resterai pas silencieux dans le débat des Européennes", promettant de "se battre avec la plus grande énergie contre ceux qui veulent démolir l'Europe".

Refusant tout "référendum" pour ou contre le président de la République, Alain Juppé a posé ses thématiques: "Convergence fiscale et sociale", environnement et immigration.

"Malgré la pression qui est exercée sur nous, il n'est dit nulle part que nous avons la responsabilité de donner du travail à tous ceux qui en cherchent sur la planète", a notamment lancé l'ex-locataire de Matignon, qui a par ailleurs appelé à "un vrai partenariat avec les pays d'émigration".

"Avec 4 milliards d'Africains, on ne va pas faire un mur dans la Méditerranée", a-t-il encore ironisé, en exhortant à "investir massivement dans l'Afrique", "y compris pour notre intérêt".

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

Européennes: Juppé ne « restera pas silencieux dans le débat »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Européennes: Juppé ne « restera pas silencieux dans le débat »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le