Politique
Alors que les manifestants battaient le pavé, le premier ministre a rassemblé autour de lui Bruno Retailleau, Gabriel Attal, Edouard Philippe, Marc Fesneau et Hervé Marseille, avec l’épineuse question du budget au menu.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen (RN, ex-FN) a assuré mercredi ne pas être "dans une démarche de récupération" des "gilets jaunes" et ne pas craindre la constitution d'une liste par ce mouvement en vue des élections européennes
"Je ne suis pas dans une démarche de récupération, je ne suis pas dans une démarche électoraliste", a affirmé Mme Le Pen sur RTL.
"Je note que j'ai parlé de cette France des oubliés depuis des années et des années" et que "l'intégralité des revendications qui sont exprimées" par les "gilets jaunes "étaient intégrées dans le projet présidentiel qui était le mien", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur l'éventualité d'une liste "gilets jaunes" qui concurrencerait celle du RN lors du scrutin de mai prochain, elle a affirmé n'avoir "absolument pas peur de la démocratie". Selon de récents sondages, une liste de ce mouvement pourrait recueillir entre 10 et 12% des voix, en puisant notamment dans l'électorat RN.
"En revanche, c'est sûr que les quelques +gilets jaunes+ qui s'accrochent à M. Tapie pour faire une liste aux Européennes, c'est un peu la dinde qui vote pour Noël parce que dans le genre patron voyou, il se pose là", a ironisé Mme Le Pen.
L'ex-ministre et patron du groupe de presse la Provence a proposé son soutien au mouvement, estimant qu'il faut que celui-ci doit "se structurer sinon il risque de s'essouffler ou d'être récupéré par un parti".
L'intégrale du vendredi 19 septembre