Européennes: pour Bellamy (LR), « une étape de la refondation de la droite »
Les élections européennes du 26 mai seront pour Les Républicains "une étape de la refondation de la droite", a jugé lundi la tête...

Européennes: pour Bellamy (LR), « une étape de la refondation de la droite »

Les élections européennes du 26 mai seront pour Les Républicains "une étape de la refondation de la droite", a jugé lundi la tête...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les élections européennes du 26 mai seront pour Les Républicains "une étape de la refondation de la droite", a jugé lundi la tête de liste de LR, François-Xavier Bellamy.

"Notre objectif, c'est seulement de pouvoir faire de ce moment une étape de la refondation, de la reconstruction de la droite. Et évidemment on essaiera de rassembler le plus largement possibles les Français", a déclaré M. Bellamy lors de l'émission "Audition Publique" LCP-Public Sénat-Le Figaro-AFP.

"On est dans un moment très particulier de l'histoire politique de notre pays (...) où on voit que les forces politiques classiques, qui ont animé la vie politique française pendant très longtemps, sont aujourd'hui en voie d'être marginalisées", a-t-il expliqué.

Mais "ce qui a fait le cœur du projet de François Fillon, et qui a suscité malgré tout l'adhésion de 20% des Français au premier tour de l'élection présidentielle malgré tout ce qu'on sait de la difficulté de cette campagne, tout cela n'a pas disparu", a développé M. Bellamy.

Sur la "baisse de la pression fiscale" comme sur la "réforme de l'Etat", "ce qui a été porté au cours de la présidentielle par la droite n'est aujourd'hui pas du tout réalisé dans l'action d'Emmanuel Macron", a jugé M. Bellamy, alors qu'une partie de l'électorat de droite soutient le chef de l'Etat.

"J'espère que le électeurs nous sauront gré de n'avoir pas varié de ligne contrairement à certains. Ce sera vrai aussi sur les questions européennes" alors que "Le Rassemblement national est en train de changer de discours opportunément à l'occasion de ces élections", a-t-il dit.

"Je reconnais qu'il était parfaitement légitime de s'interroger sur ma candidature, qui n'avait rien d'une évidence" mais "ce que je regrette, c'est que ces divergences se soient étalées dans les médias. Et je pense que malheureusement c'est aussi ce qui contribue sans doute à la défiance qu'ont beaucoup de Français à l'égard de la droite", a par ailleurs répondu M. Bellamy, interrogé sur les réserves de Valérie Pécresse.

Le président du Sénat Gérard Larcher a également affiché ses réticences mais précisé qu'il soutiendrait "sans état d'âme" la liste LR.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le