Explosions à Beyrouth : Gérard Larcher a écrit au président libanais

Explosions à Beyrouth : Gérard Larcher a écrit au président libanais

Le président du sénat a tenu à « exprimer la solidarité du Sénat de la République française », et confirmer « l’appui de la France, dans la diversité de ses sensibilités politiques, et sur son amitié, qui n’a jamais vacillé ».
Public Sénat

Par Michael Pauron

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Le président du Sénat, Gérard Larcher, a adressé une lettre au chef de l'État libanais Michel Aoun afin d' « exprimer la solidarité du Sénat de la République française ».

« Je souhaite également vous faire part, à titre personnel, de mon émotion au moment où le pays pour lequel vous connaissez mon attachement, déplore tant de morts et tant de blessés », écrit-il dans ce courrier daté du 5 août.

Un Français tué, 24 autres blessés

Le bilan de la double explosion du 4 août, sur le port de Beyrouth, ne cesse de s'alourdir. Le dernier communiqué par le ministère de la Santé libanais fait état d'au moins 137 morts et 5 000 blessés. Un Français fait partie des victimes, 24 autres ont été grièvement blessés.

Emmanuel Macron est à Beyrouth aujourd'hui, avec Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, où il doit rencontrer plusieurs responsables des autorités libanaises, dont Michel Aoun et le Premier ministre Hassane Diab. Il précisera à cette occasion l'aide apportée par Paris, d'où plusieurs avions d'assistance ont déjà décollé.

 

Gérard Larcher rend hommage au pays du Cèdre qui « a connu bien des épreuves et le courage de sa population force l’admiration ». « Je forme le vœux pour que votre pays qui célébrera en septembre le centième anniversaire du Grand Liban puisse surmonter dans la concorde et l’unité, comme il est toujours parvenu à le faire dans les moments critiques, la tragédie qui le touche. »

Le troisième personnage de l'État poursuit : « En ces temps de deuils, de douleurs et d’interrogations sur les raisons d’une telle catastrophe, vous pouvez compter sur l’appui de la France, dans la diversité de ses sensibilités politiques, et sur son amitié, qui n’a jamais vacillé. »

Et de conclure : « Le cœur du Liban saigne et celui de nombreux Français saigne avec lui. »

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