Par Yann Quercia
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Ce week-end Raphaël Glucksmann a été désigné tête de liste par le Parti socialiste. Le Parti communiste, le mouvement Génération.s de Benoît Hamon, et Europe écologie-Les Verts préfèrent pour l’heure partir chacun de leur côté à l’assaut des Européennes. Fabien Roussel tend pourtant ce soir la main à Benoit Hamon pour qu’il se range derrière le candidat PCF, Ian Brossat : « Je tends encore la main à Benoit Hamon avec qui nous partageons beaucoup de points communs (…) Je l’invite à discuter pour se rassembler avec Ian Brossat comme tête de liste. »
Fabien Roussel évoque également deux stratégies différentes avec la France Insoumise mais espère voir un rassemblement au sein du même groupe au Parlement européen : « Le Parti communiste a son électorat et doit reparler à son électorat. Notre souhait est de rassembler dans un groupe (…) Je souhaite que la France Insoumise fasse élire le plus d’élus possible et que nous le fassions aussi. Si nous étions dans une même liste, nous n’aurions pas le même score. »
« PCF is back et maintenant c’est la remontada »
Le secrétaire national du PCF justifie la stratégie sans alliance de son parti pour cette élection « Nous sommes la seule liste composée à 50 % d’ouvriers et de salariés et qui ne sont pas tous encartés au Parti communiste. Nous sommes la seule liste à l’image de la France qui travaille. Nous sommes le seul parti politique, qui depuis 1979, sur la question des traités européens avons toujours été clair en les dénonçant (…) La question des alliances se posent quand nous sommes d’accord pour défendre au moins le même menu. Il y a un sujet sur lequel nous ne dévierons qui est la question des traités européens que nous remettons en cause.
Il conclut en évoquant la « remontada » de son parti : « Je reviens sur l’idée sur laquelle nous serions qu’à 2% ou 3%. On a peut-être été absent des derniers rendez-vous électoraux nationaux mais nous revenons dans les écrans radars. PCF is back et maintenant c’est la remontada ! »
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François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.
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Soumission chimique : le Sénat peut-il sanctionner Joël Guerriau ?
Malgré un procès requis à son encontre, le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué à son insu la députée Modem, Sandrine Josso, dans le but de commettre une agression sexuelle, s’accroche à son mandat depuis un an et demi. L’avocat de la députée a écrit à Gérard Larcher pour lui demander des « éclaircissements » sur les « mesures » envisagées à l’encontre du sénateur.
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En difficulté sur le dossier des retraites, François Bayrou fait aussi face aux critiques de ses alliés pour « sa méthode ». Invité de la matinale de Public Sénat ce jeudi 26 juin, le député (Horizons) Frédéric Valletoux appelle le Premier ministre au « sursaut » pour « animer le bloc central ». « On n’a pas de feuille de route, on ne sait pas ce sur quoi on doit travailler », déplore l’ex-ministre de la Santé.
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Dans les Alpes-Maritimes avec Alexandra Borchio-Fontimp