Par Héléna Berkaoui
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La commission européenne a lancé, ce lundi, une vaste consultation publique sur la désinformation en ligne en vue de l’élaboration d’une série de mesures pour le printemps 2018. « Une très bonne chose » pour le secrétaire d’État chargé du numérique qui considère qu’il « n’y a rien de pire dans une démocratie que le doute sur le vrai. » Mounir Mahjoubi s’alarme du fait qu’il « y a une menace sur l’information, il y a une menace sur la confiance dans l’information. » Les fausses nouvelles qui ont ébranlé tant la campagne présidentielle américaine que la présidentielle française préoccupent le gouvernement. « Le doute sur la vérité c’est un élément sur lequel il faut absolument que nos sociétés s’interrogent » affirme Mounir Mahjoubi.
« Ce qui caractérise le complot et la fausse nouvelle c’est qu’ils ressemblent très fort à la vérité » analyse le secrétaire d’État chargé du numérique.
« Il faut que très, très tôt on ait confronté les enfants à un âge très, très jeune à l’analyse critique des médias » assure-t-il. Pour le secrétaire d’État chargé du numérique, « l’éducation » est le premier endroit où il faut lutter contre la désinformation en ligne. Mounir Mahjoubi explique que les élèves étudient déjà « la lecture critique des médias traditionnels (…) la lecture critique des médias en ligne. » Selon lui « il faut qu’on redise les choses aux enfants sur le rôle du journaliste, ce que c’est qu’un média, ce que c’est qu’une ligne éditoriale, ce que c’est qu’une source fiable. »
« Il faut qu’on puisse le travailler activement puisqu’aujourd’hui face aux complotistes, face aux fausses nouvelles vous pouvez avoir des débats terribles puisque c’est ce qui caractérise le complot et la fausse nouvelle c’est qu’ils ressemblent très fort à la vérité » analyse le secrétaire d’État chargé du numérique.
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Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.
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Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
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Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.
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Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.
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