Fasquelle lance le mouvement « Sauvons la droite »
Daniel Fasquelle, député Les Républicains du Pas-de-Calais, lance le mouvement "Sauvons la droite", à l'intérieur de LR, en...

Fasquelle lance le mouvement « Sauvons la droite »

Daniel Fasquelle, député Les Républicains du Pas-de-Calais, lance le mouvement "Sauvons la droite", à l'intérieur de LR, en...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Daniel Fasquelle, député Les Républicains du Pas-de-Calais, lance le mouvement "Sauvons la droite", à l'intérieur de LR, en appelant à une "refondation en profondeur" de son parti, faute de quoi il pourrait être "balayé", a-t-il affirmé mercredi lors d'une conférence de presse à Paris.

"Nous tirons la sonnette d'alarme, il y a un vrai danger de disparition de LR", a mis en garde M. Fasquelle, également trésorier de LR. "Si on ne change pas, on va être balayé, comme l'ont été d'autres partis de la droite et du centre, en Italie ou en Autriche", a-t-il insisté.

LR ne compte plus qu'une centaine de députés aujourd'hui, contre environ 200 dans la législature précédente.

Pour "sauver la droite", M. Fasquelle a entrepris un tour de France pour rencontrer, chez eux, les militants LR, à qui il propose un questionnaire d'une dizaine de questions, portant notamment sur le mode de désignation de leurs candidats aux élections locales et nationale, de leurs représentants au bureau politique ou à la commission nationale d'investitures (qui pourraient être désignés par les militants eux-mêmes), ou encore sur l'ouverture aux jeunes des postes à responsabilités.

"Il faut libérer la parole des militants traumatisés par les défaites" de 2017, affirme M. Fasquelle, qui était entouré des deux porte-parole de son mouvement, Léa Boyer, 23 ans, candidate malheureuse aux législatives dans le Gard, et Pierre-Henri Dumont, 29 ans, nouveau député LR du Pas-de-Calais. "Sauvons la droite" comptera également "des ambassadeurs" sur tout le territoire.

Les propositions recueillies dans le cadre de cette "grande consultation" seront présentées lors du 6e Campus national du Touquet les 26 et 27 août prochains.

Assurant qu'il était dans "une démarche de rassemblement et d'écoute", M. Fasquelle assure s'être "inspiré" du mouvement En marche! d'Emmanuel Macron. "Il a su faire bouger les lignes. Pour autant, il ne s'agit pas de le copier".

"Macron a compris que le PS était verrouillé, alors il a créé En Marche!. Nous, nous voulons changer Les Républicains de l'intérieur", affirme M. Fasquelle. "Si on arrive à faire notre révolution de l'intérieur, on peut déstabiliser En Marche."

"Il ne faut pas parier sur l'échec de Macron et attendre que le balancier revienne à droite", une attitude selon lui vouée à "l'échec", mais "il ne faut pas non plus "tomber dans le piège de Macron, qui veut faire un grand parti unique de la démocratie, entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen", avertit le député.

M. Fasquelle annoncera plus tard sa décision d'être ou non candidat à la présidence du parti en décembre, assurant que cette élection, à laquelle Laurent Wauquiez, numéro deux du parti, devrait annoncer sa candidature d'ici à la fin de l'été, pourrait réserver des "surprises".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01121398_000016
8min

Politique

Nouvelle-Calédonie : Sébastien Lecornu attendu au tournant sur ce dossier inflammable

En succédant à François Bayrou à Matignon, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu hérite d’une crise politique et sociale. Mais il va également devoir faire face à un dossier institutionnel à haut risque, celui de la Nouvelle-Calédonie. Lors de son passage au ministère des Outre-Mer entre 2020 et 2022, les indépendantistes lui avaient reproché d’avoir maintenu la date du troisième référendum d’autodétermination, mais également sa proximité avec les loyalistes.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit le PS
9min

Politique

Budget : le PS montre les muscles avant de négocier avec Sébastien Lecornu

Alors que le premier ministre va recevoir les responsables socialistes, le PS fait monter la pression et demande à Sébastien Lecornu de se positionner sur leur contre-budget, insistant sur la question du déficit, de la taxation des hauts patrimoines et le pouvoir d’achat. Sur la taxe Zucman, ils sont prêts à lâcher le principe, à condition qu’une autre solution rapporte autant.

Le