Faure briguera à nouveau la présidence du groupe PS à l’Assemblée
Le député PS Olivier Faure, réélu avec 61% des voix dans sa circonscription de Seine-et-Marne, sera candidat à sa succession à la...

Faure briguera à nouveau la présidence du groupe PS à l’Assemblée

Le député PS Olivier Faure, réélu avec 61% des voix dans sa circonscription de Seine-et-Marne, sera candidat à sa succession à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le député PS Olivier Faure, réélu avec 61% des voix dans sa circonscription de Seine-et-Marne, sera candidat à sa succession à la présidence du groupe PS à l'Assemblée, a-t-il affirmé à l'AFP lundi.

Après sa déroute électorale, le Parti socialiste, majoritaire pendant le précédent quinquennat, n'a réussi à faire élire que 30 des siens à l'Assemblée nationale - y compris l'élue PS de Mayotte Ramlati Ali, proclamée finalement gagnante après une erreur de comptage des voix.

Dans un communiqué publié lundi après-midi sur son site, le groupe Socialiste, écologiste et républicain à l'Assemblée confirme la candidature de M. Faure et précise que l'élection du président du groupe aura lieu le 22 juin.

"Même s'il est considérablement affaibli, le groupe socialiste entend être la sentinelle de gauche de la prochaine législature", est-il écrit.

"Loin de tout populisme, les députés socialistes seront une force libre et indépendante qui affirmera ses positions au regard de ses valeurs: égalité, justice sociale et protection des plus démunis", ajoute le groupe.

Les députés socialistes se retrouveront pour la première fois à l'Assemblée mardi à 15H00. Ils devraient notamment débattre de leur position vis-à-vis du vote ou non de la confiance au Premier ministre Édouard Philippe, début juillet.

Pour le député Luc Carvounas, "la ligne rouge pour appartenir au groupe, c'est qu'on ne peut pas se dire membre de la majorité présidentielle, on ne peut pas voter la confiance".

En Marche!, dit-il, "a cherché à effacer tous les socialistes de la carte de France". "Il faut que le message soit clair, sinon nous n'arriverons pas à reconstruire la gauche française", a ajouté l'ancien sénateur à son arrivée au Palais Bourbon.

"Je vois qu'il y a déjà des candidats à la présidence du groupe" mais avant cela, "il faut que les députés se réunissent, discutent entre eux", a-t-il dit à l'adresse d'Olivier Faure.

"Ceux qui veulent accompagner de manière permanente et définitive En Marche!, il faut qu'ils s'en aillent", dit un autre rescapé.

Interrogé lundi matin sur Europe 1, le député de la Sarthe Stéphane Le Foll a refusé de se prononcer dans l'immédiat.

"Être constructif et vigilant, c’est regarder d’abord, avant de se positionner. Ça me frappe, il y en a déjà qui savent déjà s’ils vont être pour ou contre. Très bien, je les laisse prendre les positions qu’ils vont avoir", a-t-il affirmé.

M. Le Foll, comme une poignée d'autres députés élus dimanche, n'a pas eu à affronter dans sa circonscription de candidat de la République en marche.

Partager cet article

Dans la même thématique

Faure briguera à nouveau la présidence du groupe PS à l’Assemblée
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le

Faure briguera à nouveau la présidence du groupe PS à l’Assemblée
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le