Faure (PS): Hollande « cherche des lecteurs », « mon rôle c’est de chercher des électeurs »

Faure (PS): Hollande « cherche des lecteurs », « mon rôle c’est de chercher des électeurs »

Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a assuré lundi ne pas être agacé par l'omniprésence médiatique de...
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Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a assuré lundi ne pas être agacé par l'omniprésence médiatique de François Hollande, soulignant que l'ancien président "cherche des lecteurs", alors que lui-même a pour rôle "de chercher des électeurs".

"Il est un ancien président qui vient défendre ce qu'il a fait pendant 5 ans, il vend un livre ("Les leçons du pouvoir", ndlr) et donc il cherche des lecteurs, moi mon rôle c'est de chercher des électeurs", a déclaré Olivier Faure sur franceinfo, assurant que les prises de parole de l'ancien président ne l'"agacent pas".

La sénatrice PS Laurence Rossignol a pour sa part jugé que l'omniprésence médiatique de l'ancien président "est une bonne nouvelle pour lui, son livre se vend bien. Il retrouve auprès des lecteurs de son livre l’affection qu’il avait perdue des électeurs. Donc c’est bon, je pense, pour son moral, son estime de lui-même".

"Il apporte sur une série de sujets, en particulier les sujets internationaux, sur les sujets de défense (...) un éclairage qui est utile. Maintenant on est en 2018, il faut éviter de spéculer sur la suite qu’il entend donner à ce retour littéraire", a ajouté la sénatrice de l'Oise sur l'Opinion.fr.

"Je considère qu'il y a un travail de reconstruction à opérer", a affirmé Olivier Faure. "François Hollande a fait un premier pas et a lancé, à notre invitation, le débat sur l'inventaire, ce débat va se prolonger au cours des prochains mois, j'en tirerai les conclusions au mois de novembre et donc il est plutôt bon qu'on ait des voix qui s'expriment différentes pour pouvoir arriver à se dire les choses".

Soulignant que François Hollande avait "21 ans de présence dans la vie publique", alors que lui-même n'était premier secrétaire que depuis "deux mois", il a jugé "normal qu'il marque davantage les esprits quand il s'exprime quelque part".

"Il est logique qu’il occupe davantage l’espace public, ça ne me choque en rien (...) et ça ne me gêne pas non plus qu’il vienne valoriser ce qui doit l'être", a-t-il poursuivi. "Simplement ce que je dis, c'est qu'il a une parole qui est celle d'un ancien président avec ce qu'il entend et ce qu'il comprend de ce qu'ont dit les Français et puis il y a ce que le PS doit dire aussi, qui n'est pas forcément identique".

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