Faure (PS): « Le rassemblement est impératif » pour 2022
Olivier Faure, premier secrétaire du PS, juge vendredi que le rassemblement de la gauche et des écologistes est "impératif" dans...

Faure (PS): « Le rassemblement est impératif » pour 2022

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, juge vendredi que le rassemblement de la gauche et des écologistes est "impératif" dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, juge vendredi que le rassemblement de la gauche et des écologistes est "impératif" dans la perspective de 2022, sinon ce sera "le tapis rouge pour la réélection d'Emmanuel Macron".

Interrogé par Le Parisien pour savoir si ceux-ci présenteront un candidat unique pour la prochaine présidentielle, il estime que "ce qui est certain, c'est que la division, avec cinq ou six candidats de gauche à l'élection présidentielle, c'est le tapis rouge pour la réélection d'Emmanuel Macron".

"Le rassemblement n'est pas l'effacement" et il est "impératif", dit-il alors que s'ouvrent à La Rochelle les universités d'été du PS. EELV et LFI tiennent les leurs distinctement à Toulouse.

"La gauche et les écologistes portent un message humaniste commun (...) Les inégalités climatiques renforcent les inégalités sociales. Le libéralisme économique est toxique pour les hommes comme pour la planète", justifie-t-il.

Face à ceux qui considèrent que l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve pourrait porter une candidature PS en 2022, Olivier Faure estime que "son expérience est précieuse et attendue". "Mais ne mélangeons pas tout. Le temps du choix de l'incarnation présidentielle n'est pas venu. 2022 c'est dans trois ans ! Commençons par les idées".

Jeudi, l'eurodéputé PS Raphaël Glucksmann, tête de liste PS/Place publique lors des européennes, avait estimé que les partis de gauche, convertis à "un logiciel écolo", doivent maintenant se fondre en "un mouvement" qui permettra de construire "une seule offre" pour 2022.

L'ancien ministre et actuel maire PS du Mans Sébastien Le Foll considère, lui, qu'"aujourd’hui le PS gère des alliances, des échéances électorales, mais manque cruellement d'un débat de fond". "Olivier Faure et Raphaël Glucksmann suivent leur ligne d'unité et de dépassement, alors qu'ils n'ont pas pensé le projet politique. L'addition des partis n'a jamais fait une politique", déplore-t-il dans un entretien au Figaro vendredi.

Pour lui, "contrairement à ce que pense Raphaël Glucksmann, qui est pour la sobriété, la limitation et la contrainte, il y a de la place pour une idée du progrès qui ne soit pas l'écologie comportementaliste et moralisatrice. Il existe un espace entre le productivisme et la décroissance que nous pouvons investir, mais il faut le concevoir, le construire".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le