Faure « revendique le fait de rassembler des gens qui se sont combattus »
Olivier Faure, candidat au poste de premier secrétaire du PS, a revendiqué jeudi "le fait de rassembler des gens qui se sont...

Faure « revendique le fait de rassembler des gens qui se sont combattus »

Olivier Faure, candidat au poste de premier secrétaire du PS, a revendiqué jeudi "le fait de rassembler des gens qui se sont...
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Olivier Faure, candidat au poste de premier secrétaire du PS, a revendiqué jeudi "le fait de rassembler des gens qui se sont combattus", alors que Stéphane Le Foll lui reproche d'opérer un rassemblement hétéroclite au détriment de la "cohérence".

"Je revendique le fait de rassembler des gens qui se sont combattus, y compris fortement et violemment hier. Comment veut-on rassembler demain, après-demain, les Français si on n’arrive même pas à rassembler un aubryste avec un hollandais ?", a déclaré M. Faure, invité de l'émission Questions d'info (LCP/AFP/Le Point).

"Moi, je ne veux pas continuer à sélectionner les gens en fonction de leur parcours. Je ne demande pas aux gens d’où ils viennent, mais où ils veulent aller avec moi. C’est ça la règle", a affirmé celui qui part favori pour le scrutin des 15 et 29 mars.

Le député de la Sarthe Stéphane Le Foll avait critiqué la semaine dernière la stratégie de rassemblement mise en oeuvre par Olivier Faure, qui l'expose selon lui à rencontrer "très vite des problèmes de cohérence".

Invité à réagir à ces propos, M. Faure a répondu ne pas vouloir "entrer dans (la) polémique" avec ses concurrents. "Je pense que nous avons trop souffert de ces socialistes qui n’avaient de combats que contre les socialistes, et donc qui préféraient en réalité s’attaquer aux leurs plutôt que de s’attaquer aux gens d’en face", a-t-il souligné.

"J’observe que Stéphane Le Foll veut s’attaquer à Jean-Luc Mélenchon, à Laurent Wauquiez, à Marine Le Pen. À moi souvent, et plus souvent qu’à eux d’ailleurs, et qu’il ne faut pas oublier dans cette histoire Emmanuel Macron, car en réalité celui qui gouverne le pays aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron, et celui avec lequel il faudra alterner, c’est Emmanuel Macron", a-t-il lancé.

M. Le Foll avait vanté le 21 janvier dans Libération sa capacité à faire "exister politiquement" le PS "face à Laurent Wauquiez, Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon", omettant donc de citer le chef de l'Etat.

Interrogé sur "l'amitié" que lui prête François Rebsamen, soutien de Le Foll, pour le délégué général de la République en Marche Christophe Castaner, et sur le fait que son épouse était encore récemment conseillère à l'Elysée, M. Faure a assumé.

"On peut avoir (...) des amitiés, des affections, y compris avoir sa propre femme qui fait des choix différents (...) Donc la question, ce n’est pas tellement de savoir quels sont les liens affectifs qu’on peut avoir avec les uns ou les autres, la question c’est la fermeté des convictions", a-t-il répliqué.

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