Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
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Par Public Sénat
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« Tout le monde sait que ce n'est pas qu'une question d'argent. Il faut de l'argent, et on le met, mais il faut plein d'autres choses » estime Gilles Le Gendre au lendemain des annonces du gouvernement pour lutter contre les violences faites aux femmes. Hier, le Premier ministre a annoncé une enveloppe de 361 millions, alors que les associations réclamaient 1 milliard d’euros.
« Travailler sur l’éducation, bousculer des modèles qui ancrent dans le passé la banalisation des actes de violences, l’autorité parentale, le bracelet anti-rapprochement, les centres d'hébergement […] Ce sont des mesures qui ne se calculent pas en millions, en dizaine de millions mais en changement de mentalité » estime le président du groupe LREM à l’Assemblée.
Pour lui, l’action politique récente sur le sujet est rassurante. « Ce qui s'est passé depuis 3 mois est exemplaire de ce qu'est la responsabilité politique sur un sujet crucial qui nous bouleverse tous ». Le député annonce d’ailleurs une proposition de loi « qui sera discutée à la fin du mois de janvier » à l’Assemblée, et qui s’inscrira « dans la droite ligne » de ce qui a été présenté par le gouvernement.
Le terme de féminicide sera-t-il reconnu pénalement ? La ministre de la Justice s’y est dite opposée hier, mais attend les propositions des parlementaires. « Il est important que ce terme ait surgi dans le débat public pour solenniser le scandale absolu du meurtre des femmes par leur compagnon ou ex-compagnon » déclare Gilles Le Gendre. « Sa traduction juridique peut répondre à des contraintes nouvelles, mais ça n'a aucune importance ».
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