Fermeture de deux sites NOV dans le Nord (129 salariés): « incompréhensible » pour Xavier Bertrand
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), et deux élus locaux ont qualifié jeudi de "totalement...

Fermeture de deux sites NOV dans le Nord (129 salariés): « incompréhensible » pour Xavier Bertrand

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), et deux élus locaux ont qualifié jeudi de "totalement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), et deux élus locaux ont qualifié jeudi de "totalement incompréhensible" la décision de fermer deux sites métallurgiques du groupe américain NOV dans le Nord.

"L'annonce brutale par le groupe américain NOV (National Oilwell Varco) de la fermeture de ses deux sites français d’Aulnoye-Aymeries (ex-Vallourec Drilling) et de Berlaimont, qui emploient 129 salariés, est totalement incompréhensible. D'autant que NOV avait racheté il y a moins de deux ans le site Vallourec d'Aulnoye-Aymeries", écrivent les trois élus dans une lettre au ministre de l'Economie Bruno Le Maire transmise à la presse.

Outre Xavier Betrand, Benjamin Saint-Huile, président PS de la communauté d'agglomération Maubeuge-Val de Sambre, et Bernard Baudoux, maire PCF d'Aulnoye-Aymeries, ont signé ce courrier dans lequel ils estiment qu'au-delà "de la catastrophe économique et du drame social qui découlent de cette décision, se posent plusieurs questions".

"Comment le groupe Vallourec, dont l’Etat est le premier actionnaire, a pu céder en avril 2018 une entreprise dont la fermeture est annoncée aujourd’hui ? Pourquoi un groupe américain fait deux acquisitions dans les Hauts-de-France pour s’en séparer deux ans après ?", interrogent ainsi les trois responsables politiques.

Les trois élus ont également demandé "une réunion sur place, avec toutes les parties prenantes, pour faire un point précis sur les conditions de la cession de 2018, et les raisons de la fermeture des sites".

Dans un communiqué, le groupe américain a évoqué un "contexte difficile" marqué par "un environnement de marché incertain" où "les activités françaises de production de tiges de forage continuent à rencontrer des difficultés économiques importantes malgré les nombreuses initiatives menées pour tenter de réduire leurs coûts, améliorer leur compétitivité et relancer leur croissance".

"Nous devons réagir sans attendre et prendre des décisions difficiles pour résorber la situation de surcapacité structurelle dans laquelle nous nous trouvons et assurer la pérennité de nos activités", affirme dans ce communiqué le président de NOV Grant Prideco, R. Brett Chandler.

Vallourec, spécialiste des tubes sans soudure, avait cédé en 2018 son activité produits de forage, déficitaire, à NOV, spécialiste des services pétroliers, pour 63 millions d'euros.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fermeture de deux sites NOV dans le Nord (129 salariés): « incompréhensible » pour Xavier Bertrand
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Fermeture de deux sites NOV dans le Nord (129 salariés): « incompréhensible » pour Xavier Bertrand
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le