Près d'un Français sur trois (29%) souhaitent que François Fillon maintienne sa candidature à l'élection présidentielle, selon un sondage Atlantico et Harris Interactive publié lundi par RMC.
Ils sont 71% à souhaiter que l'ancien Premier ministre "retire sa candidature".
Chez les sympathisants de droite et du centre, ils sont 44% à vouloir que François Fillon maintienne sa candidature, contre 56% à souhaiter l'inverse. Chez les sympatisants LR, 55% sont favorables au maintien de la candidature, 45% y sont opposés.
D'autre part, 47% des Français (57% pour les sympathisants de droite et du centre, 65% chez les LR) pensent que François Fillon sera toujours candidat dans 15 jours. 53% pensent qu'il sera contraint/choisira de retirer candidature.
Les partisans de François Fillon rassemblés sur l'esplanade du Trocadéro
AFP
Enfin, à la question "Si François Fillon ne devait plus être candidat, lequel des responsables politiques suivants devrait, selon vous, être le candidat de la droite et du centre à cette élection ?", 61% des sondés ont choisi Alain Juppé, 19% François Baroin, 10% Xavier Bertrand, 7% Laurent Wauquiez et 3% Bruno Retailleau.
L'enquête a été réalisée en ligne le 5 mars 2017 après la participation de François Fillon au journal télévisé de 20 heures sur France 2, auprès d'un échantillon de 902 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
C’était au tour du Rassemblement national cet après-midi d’être entendu par Sébastien Lecornu. A la fin du mois de juillet, Marine Le Pen avait tenu à rappeler les grandes lignes budgétaires du parti, dans une lettre adressée au Premier ministre sortant, François Bayrou.
Reçus ce mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, les dirigeants du Rassemblement national (RN) ont insisté sur la nécessité d’une « rupture » claire avec la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».
Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.