Le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, a affirmé jeudi soir à Caen être "toujours là (...) pour la France" devant quelque 4.500 personnes, accueillies par un concert de casseroles à l'entrée de la salle où se déroulait le meeting.
"Chaque jour, je reçois en pleine figure de nouvelles bourrasques. Je fais front, j'avance, je garde mon cap et je trace ma route. Je pense à cette phrase du général de Gaulle qu'il avait dédiée à la mémoire des marins de la France libre: +la vague ne détruit pas le granit+. Je suis là, toujours là, debout, avec vous, pour vous et pour la France", a déclaré l'ancien Premier ministre, mis en examen mardi.
"Ma bataille est celle des idées. Elle l'a toujours été. Je n'ai jamais hurlé avec les meutes. Je n'ai jamais fouillé dans les poubelles de mes adversaires politiques. Je me bats face à face, droit dans les yeux, programme contre programme", a-t-il enchaîné, très applaudi au passage par la foule scandant "Fillon président".
François Fillon à son arrivée à un meeting le 16 mars 2017 à Caen
AFP
Le candidat LR s'en est pris à Emmanuel Macron, candidat d'En Marche!, affirmant: "M. Macron, c'est la gauche hollandaise relookée. le radeau de sauvetage des naufragés du quinquennat. (...) Vous avez aimé les +synthèses molles+ de M. Hollande? Vous allez adorer les synthèses élastiques de M. Macron", a-t-il dit.
L'ancien Premier ministre s'est voulu rassurant: "Je ne demande pas aux Français de se serrer la ceinture. je dis simplement qu'en se retroussant les manches, on peut réussir et gagner plus".
Evoquant son programme économique, M. Fillon a déclaré: "Mon projet n'est pas un projet d'austérité. C'est un projet de prospérité. Un projet d'activité. Qui peut oser dire que mettre le cap sur le plein emploi, c'est de l'austérité?", a-t-il interrogé.
"Vous le verrez, avec vous je battrai tous les scénarios soi-disant écrits d'avance. Vous verrez que le peuple français est dans ses profondeurs à nos côtés. Il rejettera les rêveries des socialistes, il se détournera des faux-fuyants du macronisme, il écartera la faillite des extrémistes", a encore ajouté le candidat.
François Fillon et Hervé Morin lors d'un meeting le 16 mars 2017 à Caen
AFP
Auparavant, François Fillon s'était félicité de la présence à ses côtés du Centre, en la personne d'Hervé Morin (UDI), président de la région Normandie, qui a vivement critiqué Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Avant d'entrer dans la salle, les militants ont été accueillis dans une ambiance assez tendue par environ 130 personnes, selon la police, manifestant contre Fillon en tapant sur des casseroles, certains en déployant des drapeaux de la CGT, a constaté une journaliste de l'AFP.
Une personne entrant dans le Zénith a fait un doigt d'honneur aux manifestants, ce qui a déclenché un début de bagarre entre l'auteur du geste et quelques opposants, rapidement tenus à l'écart par le service d'ordre.
Un cordon de CRS a alors été déployé le long de la manifestation d'où jaillissaient des slogans comme "Fillon en prison", "Fillon démission". "Délinquants, "complices de voleurs", "fachos", "vous défendez les corrompus", ont lancé certains manifestants aux militants pénétrant dans la salle.
François Fillon a été mis en examen mardi pour détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, recel et complicité d'abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Le parquet national financier à élargi l'enquête des juges d'instruction aux conditions dans lesquelles des costumes de luxe ont été offerts au candidat, a-t-on appris jeudi soir.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.