Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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Jean-Louis Debré a jugé samedi que la décision d'une éventuelle renonciation à la présidentielle appartenait à François Fillon "en son âme et conscience".
Il comprend "la colère des électeurs, l'inquiétude, le doute" et craint que les "anti-républicains en bénéficient.
Le candidat de la droite issu de la primaire doit-il renoncer à concourir pour l'Elysée? "La décision lui appartient en son âme et conscience", "il prend ses responsabilités, c'est à lui de les assumer", a répondu sur France Inter l'ancien président du Conseil constitutionnel, venu présenter son "Dictionnaire amoureux de la République".
Jean-Louis Debré avait soutenu Alain Juppé pour la primaire de la droite. Il y a "une échéance dans quelques semaines à peine", a-t-il rappelé, faisant référence à la collecte des parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. "Il faut recueillir 500 parrainages de maires, conseillers généraux, parlementaires représentant au moins 30 départements, c'est difficile", a-t-il dit.
Pour l'ancien ministre et ancien juge d'instruction, fidèle de Jacques Chirac, "il y a deux temps dans cette affaire", "une lecture juridique, c'est à la justice d'établir la matérialité des faits, et il y a le temps politique, qui va beaucoup plus vite que le temps de la justice".
Comme on lui demandait s'il comprenait la colère des électeurs depuis les révélations sur des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon, voire de deux enfants de l'ancien Premier ministre, Jean-Louis Debré a rétorqué: "Je comprends la colère des électeurs, l'inquiétude, le doute, le scepticisme. Et je pense que tout ça a des conséquences".
"Et je ne dis pas qu'il y a culpabilité ou non, je ne suis pas capable de le faire compte tenu de ma connaissance très faible du dossier. Je dis simplement, et c'est ce qui m'inquiète, que les antirépublicains -nous voyons monter à droite et à gauche des mouvements extrémistes- s'alimentent de ça, de ces distances que prennent certains avec la morale".
L'intégrale du vendredi 7 novembre