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Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
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Par Public Sénat
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François Fillon "est indigne de la fonction présidentielle", a déclaré vendredi le candidat socialiste Benoît Hamon, en réponse aux accusations de "scandale d'Etat" et de "cabinet noir" portées par le candidat de la droite.
"Aujourd'hui (...) on m'a parlé de quoi ? Du cabinet noir de François Fillon, de ses rapports à l'argent, de ses costumes. Il est aujourd'hui indigne de la fonction présidentielle", a déclaré M. Hamon sur BFMTV.
Il s'est notamment indigné que le candidat LR ait "compar(é) sa situation à celle de Pierre Bérégovoy". "On ne va pas chercher ce genre de parallèle quand on respecte les familles, quand on respecte les individus", s'est-il emporté sur BFMTV.
"Aujourd'hui nous sommes face à une série d'affaires qui montrent (...) un rapport personnel à l'argent qui manifestement est assez incompatible avec l'éthique et la morale que l'on attend d'un chef de l'Etat", a-t-il estimé.
Interrogé plus tôt dans la journée sur Europe1, M. Hamon avait assuré que M. Fillon ne pouvait se prétendre "victime de quoi que ce soit".
"Il est bon que François Fillon découvre ce qu'est la justice ordinaire. Il n'est pas victime de quoi que ce soit. Il est aujourd'hui l'objet de procédures et de procédures qui sont normales dans un Etat de droit", a déclaré M. Hamon.
"C'est un grand classique des responsables politiques quand ils sont mis en cause par la justice, ils dénoncent des machinations, le lynchage", a jugé Benoît Hamon.
"Ils ont la chance, ces responsables politiques, d'avoir les médias pour les écouter, là où les justiciables ordinaires eux, suivent le parcours de tout justiciable", a-t-il ajouté.
François Fillon a accusé jeudi François Hollande d'organiser à la tête d'un "cabinet noir" les fuites dans la presse sur ses affaires judiciaires. Des "allégations mensongères", a aussitôt réagi le chef de l'Etat.
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