François Fillon a assuré dimanche qu'il avait "le cuir solide", mais a demandé "qu'on laisse (sa) femme en dehors de ce débat politique", après les révélations du Canard enchaîné sur des emplois supposés fictifs de son épouse Penelope.
"Plus que ma personne, qui est dans le viseur", "c'est une haute idée de la France qu'on veut abattre en vol", a lancé le candidat de la droite à la présidentielle, lors d'un grand meeting à La Villette, à Paris.
"A travers Penelope, on cherche à me casser. Moi, je n'ai peur de rien, j'ai le cuir solide. Si on veut m'attaquer, qu'on m'attaque droit dans les yeux, mais qu'on laisse ma femme en dehors de ce débat politique", a poursuivi M. Fillon.
"Ils croyaient nous avoir torpillés, ils pensaient qu'ils nous avaient abattus, vous êtes là, vous êtes plus de 15.000", avait lancé dès le début de son discours l'ancien Premier ministre sous les "Fillon, président" et les "Penelope, Penelope" scandés par l'assistance.
Le couple Fillon, les yeux embués, avait été ovationné par des milliers de militants à son arrivée à ce meeting.
Mme Fillon est soupçonnée d'emplois fictifs comme collaboratrice parlementaire de son époux, puis de son suppléant, mais aussi comme salariée de la Revue des Deux Mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière, ami de M. Fillon.
"Depuis le début, Penelope est à mes côtés, avec discrétion, avec dévouement. J'ai construit mon parcours avec elle. Nous n'avons rien à cacher, nous n'avons qu'un seul compte, au Crédit agricole de Sablé" (Sarthe), a également déclaré l'ex-Premier ministre.
Des sympathisants accueillent François Fillon lors d'un meeting, le 29 janvier 2017 à Paris
POOL/AFP
"Devant vous, mes amis, je veux dire à Penelope que je l'aime et que je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont voulu nous jeter aux loups", a dit M. Fillon, la voix blanche.
Selon Le Canard enchaîné, l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle a touché environ 500.000 euros brut comme attachée parlementaire pendant environ neuf ans, entre 1998 et 2013, et 5.000 euros brut mensuels pour son travail littéraire à la Revue des Deux Mondes, entre mai 2012 et décembre 2013.
Le parquet national financier s'interroge sur la réalité de ces emplois et a ouvert une enquête pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.
La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.
Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».
Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.