François Fillon a regretté lundi soir que n'aient pas été invités les onze candidats à l'élection présidentielle au débat télévisé sur TF1, une opinion ensuite partagée par Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
"Nous sommes 11 candidats, il y en a cinq ici, cela pose une question démocratique", a affirmé en préambule le candidat des Républicains, premier des cinq invités à s'exprimer pour ce débat d'avant premier tour.
"Je sais que les sondages ont une grande vertu pour les commentateurs, mais avec cette règle-là, je n'aurais pas pu participer à la primaire de la droite et du centre", a poursuivi M. Fillon.
"Je partage les propos qui ont été tenus pour les autres candidats absents de ce débat", a ensuite affirmé le candidat d'En Marche! Emmanuel Macron lorsque son tour est venu de présenter sa vision de la présidence.
La candidate d'extrême droite Marine Le Pen, avant le débat, le 20 mars 2017 à Aubervilliers
POOL/AFP
Marine Le Pen, la présidente du Front National, qui a évoqué ensuite les "six candidats qui ne sont pas présents ce soir", a jugé que la chaîne "s'honorerait à organiser un débat dans les mêmes conditions" pour ces autres candidats à l'élection présidentielle.
Privé de débat sur la première chaîne, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), qui avait tenté en vain un recours au Conseil d'Etat, a finalement choisi l'émission "Touche pas à mon poste", animée par Cyril Hanouna sur C8 et objet de maintes saisines du CSA.
Emmanuel Macron s'entretient avec le journaliste Gilles Bouleau;avant de prendre part au débat, le 20 mars 2017 à Aubervilliers
POOL/AFP
Trois autres candidats à l’Élysée - Philippe Poutou (NPA), Nathalie Arthaud (LO) et Jacques Cheminade - devaient participer à #LAutreDebat, diffusé via Facebook live à partir de 20H30. Le candidat du NPA, également ouvrier, a finalement annulé sa participation peu avant en raison d'un conflit autour du sort de l'usine Ford Aquitaine Industries (FAI, 930 salariés) à Blanquefort. Organisé par Explicite, ce débat de deux heures, doit être animé par des questions d'internautes.
François Asselineau (UPR) et le centriste Jean Lassalle ont aussi manifesté leur agacement d'être écartés par TF1.
Face à une assemblée où « tout est possible » sur le budget, le Sénat entend jouer sa carte. Michel Barnier pourra s’appuyer sur une majorité sénatoriale détenue par les LR et les centristes, qui sont au gouvernement. Au point que « c’est le Sénat qui va faire la majeure partie du travail de construction et de coconstruction », avance une ministre. Mais les sénateurs entendent revoir en partie « la copie du docteur Barnier ». Leur idée : « Augmenter » les économies afin de pouvoir « limiter » les hausses d’impôts.
Le ministre de l’Intérieur a promis de nouvelles mesures pour lutter contre les occupations illégales de certains terrains par des gens du voyage. Il pourrait notamment s’appuyer sur une proposition de loi votée au Sénat en 2021.
Cinq ministres du nouveau gouvernement sont également à la tête d’un exécutif local. Si la loi les autorise à conserver leurs mandats, ils rompent ainsi avec une pratique instaurée sous Lionel Jospin, non sans connaitre quelques accrocs.
La proposition d’abrogation de la réforme des retraites, portée par le RN à l’Assemblée nationale, a été vidée de sa substance en commission des affaires sociales. Sur le plateau de Parlement Hebdo, Xavier Iacovelli et Laure Lavalette débattent avant l’examen du texte en séance, prévu pour le 31 octobre.
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Sur la route de la Via Domitia avec Corinne Touzet
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