Politique
Sénat : Guillaume Gontard reste président du groupe écologiste
Le groupe écologiste – solidarité et territoires a maintenu à sa tête le sénateur de l’Isère Guillaume Gontard.
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Par Public Sénat
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La crise des sous-marins continue de susciter les réactions. La ministre des Armées, Florence Parly, a même provoqué une bronca, ce mercredi, lors des questions d’actualité au Sénat, en estimant que la Haute assemblée avait l’intention de « s’ériger en juge ou en procureur » sur l’affaire. Pas moins de cinq questions lui ont été posées au total. Interrogée par le sénateur PCF, Pierre Laurent, sur le sens de la participation de la France au commandement intégré de l’Otan, la ministre préfère plutôt revoir le concept stratégique de l’organisation.
« Il est vrai que ces derniers mois, la vie n’est pas un long fleuve tranquille à l’Otan. Je pense à l’aventurisme turc en Méditerranée, ou au retrait précipité en Afghanistan, de façon non concertée », rappelle la ministre. « L’attitude des Etats-Unis à l’égard du programme des sous-marins est une nouvelle illustration du constat que nous faisons depuis des mois : aujourd’hui, le dialogue politique est inexistant au sein de l’Alliance atlantique ».
« Quelle conséquence faut-il en tirer ? Est-ce que cela vaut de claquer la porte de l’Otan ? Je ne le crois pas », répond Florence Parly, qui rappelle le « cœur de métier » de l’organisation : « C’est la défense collective de l’Europe. Les Etats-Unis y jouent un rôle essentiel mais la France aussi y joue son rôle ».
« La raison d’être de l’Otan, ce n’est pas la confrontation avec la Chine. La raison d’être de l’Otan, c’est la sécurité transatlantique. C’est ce que nous devons rappeler aux Etats-Unis », soutient la ministre, qui ajoute que « c’est dans cette logique que les alliés ont décidé, à notre initiative et à celle de l’Allemagne, d’engager une révision du concept stratégique de l’alliance. Ce travail va nous permettre de clarifier, et c’est nécessaire, ce concept stratégique, dans la perspective du prochain congrès de Madrid ». Il convient de « le faire en cohérence avec la boussole stratégique pour renforcer l’Europe de la défense ». Et de conclure : « Etre allié ce n’est pas être l’otage des intérêts de l’autre ».
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