« Flyboard Air » : « Il est bien que les armées puissent promouvoir l’innovation » estime le général Trinquand

« Flyboard Air » : « Il est bien que les armées puissent promouvoir l’innovation » estime le général Trinquand

Invité de l’émission « On va plus loin », Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française à l'ONU, réagit à l’annonce d’Emmanuel Macron de créer un commandement dédié à l’espace.
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Samedi 13 juillet, à la veille du défilé du 14 juillet, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un commandement dédié à l’espace. « L’annonce faite samedi est une réorganisation » explique Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales et ancien chef de la mission militaire française à l'ONU, sur le plateau d’« On va plus loin ». « Il existait depuis 2011 un commandement inter-armée de l’espace mais qui était au sein de l’état-major des armées. Là, la décision a été de l’affecter à l’armée de l’Air qui deviendra donc « armée de l’Air et de l’Espace » et de le placer de façon intelligente à Toulouse, où sont déjà beaucoup de moyens civils de l’espace. »

Ce commandement militaire de l’espace disposera d’un budget de 3,6 milliards d’euros sur 6 ans. « On met beaucoup d’argent là-dedans simplement parce qu’on en a besoin » se défend l’ancien chef de la mission militaire française à l'ONU. « Il s’agit d’avoir des moyens autonomes (…) Avec les États-Unis, on n’est pas dans la même tranche de chiffres. On n’est pas dans la même catégorie mais la France fait beaucoup plus avec beaucoup moins. Les Américains (…) mettent des milliards sur la table. Beaucoup sont gaspillés. D’autres sont investis à juste titre. »

Et d’ajouter : « Nous sommes les premiers à avoir décidé de cette organisation-là ».

Durant le défilé du 14 juillet, Franky Zapata le champion du monde de jet-ski, a beaucoup intrigué avec son « Flyboard Air », sorte de skateboard volant : « Je trouve très bien que ce soit spectaculaire et que ça intéresse tout le monde. Ce que j’en retiens c’est l’innovation » réagit Dominique Trinquand, qui salue le fait que l’armée française se soit impliquée financièrement dans cette invention : « « Sinon, elle partait probablement aux États-Unis ».

« Il est bien que les armées puissent promouvoir l’innovation ».

 

Vous pouvez voir et revoir cet entretien, en intégralité :

OVPL. Entretien avec le général Dominique Trinquand
07:25

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