Fonctionnaires: Philippe précise le mécanisme de compensation de la hausse de la CSG
Edouard Philippe a précisé lundi le mécanisme de compensation de la hausse de la CSG pour les fonctionnaires, qui reposera à la fois sur une baisse des cotisations et le versement d'une prime, disant que les fonctionnaires ne sont "pas du tout déconsidérés".

Fonctionnaires: Philippe précise le mécanisme de compensation de la hausse de la CSG

Edouard Philippe a précisé lundi le mécanisme de compensation de la hausse de la CSG pour les fonctionnaires, qui reposera à la fois sur une baisse des cotisations et le versement d'une prime, disant que les fonctionnaires ne sont "pas du tout déconsidérés".
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Edouard Philippe a précisé lundi le mécanisme de compensation de la hausse de la CSG pour les fonctionnaires, qui reposera à la fois sur une baisse des cotisations et le versement d'une prime, disant que les fonctionnaires ne sont "pas du tout déconsidérés".

"L'augmentation de la CSG sera totalement neutralisée" pour les fonctionnaires, a rappelé le Premier ministre sur Europe 1, à la veille d'un appel à la grève lancé pour mardi par tous les syndicats de la fonction publique.

La compensation se fera "de deux façons différentes", a-t-il précisé: diminution des cotisations "calquées sur les cotisations salariales" pour ceux qui en ont et "versement de prime" pour ceux qui n'en ont pas. "Donc il y aura une neutralisation complète de l'augmentation de la CSG", a-t-il affirmé.

"Et par ailleurs il y aura l'augmentation normale de la masse salariale dans la fonction publique, ça veut dire une augmentation de pouvoir d'achat annuelle d'environ 2% au global", a souligné Edouard Philippe.

"Il y aura des rendez-vous avec le ministre de l'Action et des Comptes publics (Gérald Darmanin) pour évoquer le détail de ces sujets", a-t-il précisé, disant que les fonctionnaires "ne sont pas du tout déconsidérés". "Ils sont même essentiels dans le fonctionnement de notre pays et on assume pleinement les mesures qui sont prises", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a justifié le rétablissement du jour de carence dans la fonction publique, affirmant que lorsqu'il avait été mis en place, "il y a quelques années, il avait produit de remarquables résultats pour lutter contre l'absentéisme". "Cet absentéisme, ce tout petit absentéisme, cet absentéisme de un jour ou de deux jours, avait considérablement augmenté", a-t-il dit, lorsque la mesure avait été supprimée par le précédent gouvernement.

Les 5,4 millions d'agents de la fonction publique sont appelés par tous leurs syndicats, -une première depuis dix ans-, à faire grève et à manifester mardi pour faire entendre leur "profond désaccord" avec les mesures annoncées par le gouvernement les concernant.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fonctionnaires: Philippe précise le mécanisme de compensation de la hausse de la CSG
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
3min

Politique

Le gouvernement transmettra au Sénat les amendements votés sur le budget : « Les engagements pris seront tenus », assure Laurent Panifous

Alors que les députés entament l’examen en séance du budget de la Sécu, mettant en pause les travaux sur le budget 2026, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, assure que le gouvernement transmettra au Sénat « tous les amendements votés ». « C’est une formule qui nous va bien », réagit le président de la commission des finances du Sénat, Claude Raynal.

Le