France: Valls dément s’apprêter à appeler à voter Macron

France: Valls dément s’apprêter à appeler à voter Macron

Le socialiste Manuel Valls a démenti lundi une information de presse selon laquelle il s'apprêterait à appeler à voter pour le...
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Le socialiste Manuel Valls a démenti lundi une information de presse selon laquelle il s'apprêterait à appeler à voter pour le centriste Emmanuel Macron avant le premier tour de l'élection présidentielle française.

Ce démenti de M. Valls, ancien Premier ministre du président François Hollande, est intervenu à la veille d'une nouvelle réunion mardi de ses alliés politiques, divisés par la question d'un possible soutien à M. Macron.

M. Valls a été battu à la primaire de la gauche par un autre socialiste, Benoît Hamon. M. Macron a quitté le gouvernement de M. Hollande, où il était ministre de l'Economie, pour se repositionner au centre et se porter candidat à la présidentielle sans passer par la primaire.

Interrogé sur un article du quotidien Le Parisien à paraître mardi, intitulé "Présidentielle: Valls va appeler à soutenir Macron dès le premier tour", laissant entendre qu'il pourrait le faire dès ce mardi, l'ancien Premier ministre a indiqué dans la soirée à l'AFP "avoir fait démentir cette information" par son proche entourage.

"Rien dans cet article n'est vrai, en dehors du fait qu'il y a une réunion mardi", a affirmé à l'AFP Carlos da Silva, bras droit et suppléant de M. Valls à l'Assemblée nationale.

Cette réunion doit avoir lieu en fin de journée à huis clos à l'Assemblée, avec entre 200 à 300 personnes attendues.

Selon des sources concordantes parmi les proches de l'ex-Premier ministre, plusieurs lignes s'affrontent parmi eux quant à l'attitude à adopter.

Alors que M. Macron est bien placé selon les sondages pour affronter et battre au second tour la candidate du Front national (extrême droite) Marine Le Pen, le candidat de la droite François Fillon est fragilisé par une affaire de possibles emplois fictifs, et le vainqueur de la primaire socialiste Benoît Hamon apparaît distancé dans les intentions de vote, à moins de six semaines du premier tour.

"C'est partagé" chez les alliés de M. Valls, résume l'un d'entre eux, entre ceux qui défendent une posture légitimiste, même "silencieuse", en faveur de Benoît Hamon, ceux qui défendent un ralliement à M. Macron s'il parvient au second tour, et ceux qui poussent pour un soutien dès avant le premier tour.

M. Valls "a une volonté, c'est d'éviter que Marine Le Pen gagne la présidentielle, et il considère que le plus mauvais candidat pour le faire, c'est François Fillon", explique cette source.

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