François Asselineau prendra la tête d’une liste aux européennes pour le « Frexit »
François Asselineau, ancien candidat à l'élection présidentielle, a annoncé vendredi qu'il allait prendre la tête d'une liste aux...

François Asselineau prendra la tête d’une liste aux européennes pour le « Frexit »

François Asselineau, ancien candidat à l'élection présidentielle, a annoncé vendredi qu'il allait prendre la tête d'une liste aux...
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François Asselineau, ancien candidat à l'élection présidentielle, a annoncé vendredi qu'il allait prendre la tête d'une liste aux élections européennes de mai 2019 "pour mener à bien le Frexit", la sortie de la France de l'Union européenne.

"Je mènerai une liste, avec d'ailleurs quelques personnalités d'ouverture, pour appeler tous les Français à se rassembler pour mener à bien le Frexit, comme les Britanniques mènent à bien le Brexit", a annoncé le président de l'UPR (Union populaire républicaine) au micro de Sud Radio, sans préciser les noms de ses colistiers.

"Ni Mme Le Pen, ni M. Dupont-Aignan, ni M. Mélenchon ne veulent sortir de l'Union européenne et de l'euro, ils promettent tous une autre Europe, mais ça fait soixante ans qu'on promet une autre Europe et moi, j'explique que non, on ne peut pas changer l'Europe puisqu'il faut l'unanimité des États membres", a argumenté M. Asselineau.

"De toute façon, la construction européenne est en train de s'effondrer, il suffit d'aller regarder ce qui se passe en Italie, en Allemagne, en Autriche, en République Tchèque, en Hongrie, en Pologne, on a construit une utopie qui ne marche pas", a estimé le président de l'UPR.

M. Asselineau a également dénoncé le rejet par la Commission européenne du budget de l'Italie, y voyant la preuve que "nous sommes dans une dictature".

"Vous avez un pays souverain, avec un gouvernement soutenu par au moins 70% du peuple italien qui décide de faire un budget souverain et puis voilà que M. Juncker et M. Moscovici, c'est-à-dire des fonctionnaires qui ne sont pas Italiens, qui ne sont élus par personne, retoquent ce budget, ça s'appelle une dictature", a-t-il expliqué.

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