François Bayrou juge nécessaire de retrouver « l’unité » en 2019
François Bayrou a plaidé lundi, dans ses vœux pour 2019, en faveur de "l'unité du pays", parcouru "d'interrogations, de doutes et...

François Bayrou juge nécessaire de retrouver « l’unité » en 2019

François Bayrou a plaidé lundi, dans ses vœux pour 2019, en faveur de "l'unité du pays", parcouru "d'interrogations, de doutes et...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Bayrou a plaidé lundi, dans ses vœux pour 2019, en faveur de "l'unité du pays", parcouru "d'interrogations, de doutes et de désarroi" auxquels "il va falloir trouver une réponse", alors que des "gilets jaunes" promettent de se faire à nouveau entendre.

"On a besoin de retrouver l’unité du pays !". "Un pays uni, rien ne lui résiste ! Un pays divisé, il va droit à l’échec !", a écrit le président du Mouvement démocrate (MoDem), allié de la majorité présidentielle, dans un communiqué transmis à l'AFP, à quelques heures des vœux aux Français du président Emmanuel Macron.

"Si nous retrouvons cette unité…, si nous prenons conscience de ce que la France cherche: c’est-à-dire pour moi un nouveau modèle de société, qui soit plus humain, moins dépendant des forces économiques et de l'argent…, (...) si nous savons rebâtir notre État… alors je suis certain que l'année 2019 sera une bonne année pour nous tous !", a développé l'ancien ministre et maire de Pau.

"Nous ne pouvons pas laisser grandir ce sentiment d'agressivité tous azimuts, tout le monde contre tout le monde; le sentiment que tout le monde est jaloux de ce qu’il considère comme le privilège des autres, qu'on attaque les forces de l’ordre, nos institutions, la démocratie dans laquelle nous vivons, les élus comme s’ils étaient coupables de quelque chose", explique le dirigeant du MoDem, qui compte trois représentants au gouvernement.

Sans citer le mouvement des "gilets jaunes" qui dure depuis plusieurs semaines, il évoque "une période où le pays tout entier est parcouru d'interrogations, de doutes, de désarroi parfois", qui datent d'au moins 20 ans. "À chaque période électorale, ils sont apparus et puis on les a oubliés une fois les élections passées et (...) cette fois-ci, nous allons devoir y répondre", souligne l'élu.

"Il y a un aspect social, les difficultés à vivre, les fins de mois", mais "il y a une autre interrogation, qui est démocratique et civique: une grande partie du pays a le sentiment qu’elle n’est pas représentée". "À tout cela, il va falloir trouver une réponse", ajoute M. Bayrou.

Partager cet article

Dans la même thématique

François Bayrou juge nécessaire de retrouver « l’unité » en 2019
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le

François Bayrou juge nécessaire de retrouver « l’unité » en 2019
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « La réalité du travail fait que l’on ne peut pas tous travailler forcément jusqu’au même âge », souligne Laurent Berger

Ce jeudi, Laurent Berger, directeur de l’Institut Mutualiste de l’Environnement et de la Solidarité de Crédit Mutuel Alliance et Benoit Bazin, PDG du groupe Saint Gobain, étaient les invités de la matinale de Public Sénat. Auteurs du livre « Voies de passage », ils sont revenus sur le conclave sur les retraites qui s’est achevé la semaine dernière.

Le

Loi Duplomb : les sénateurs PS déposeront un recours au Conseil constitutionnel
2min

Politique

Loi Duplomb : les sénateurs de gauche déposeront un recours au Conseil constitutionnel

Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes, les écologistes et les communistes du Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux aux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.

Le