François Fillon mis en examen pour détournement de fonds et recel d’abus de biens sociaux
François Fillon a été mis en examen ce matin, pour détournement de fonds publics et recel d'abus de biens sociaux, dans l’affaire d’emplois présumés fictifs de sa femme Penelope et de ses enfants comme assistants parlementaires.

François Fillon mis en examen pour détournement de fonds et recel d’abus de biens sociaux

François Fillon a été mis en examen ce matin, pour détournement de fonds publics et recel d'abus de biens sociaux, dans l’affaire d’emplois présumés fictifs de sa femme Penelope et de ses enfants comme assistants parlementaires.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

C’est fait. François Fillon a été mis en examen ce matin, pour détournement de fonds publics et recel d'abus de biens sociaux, dans l’affaire d’emplois présumés fictifs de sa femme Penelope et de ses enfants comme assistants parlementaires.

Le candidat à la présidentielle devait être convoqué demain en vue d’une mise en examen, avait-il annoncé il y a deux semaines lors d’une conférence de presse à son QG. Les juges ont finalement signifié à François Fillon leur décision avec un jour d’avance. L’ex-premier ministre s’évite ainsi la pression des caméras et photographes.

C’est un tweet du Canard enchaîné qui a annoncé la nouvelle en début d’après-midi, vite confirmée par l’avocat de François Fillon à l’AFP.

« La mise en examen est intervenue ce (mardi) matin. L'audition a été avancée pour qu'elle se déroule dans des conditions de sérénité », a expliqué Me Antonin Levy, qui n'a pas fait d'autre commentaire. Une source judiciaire a confirmé la mise en examen à l'AFP.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le