Politique
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
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Par Public Sénat
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La mine grave, François Fillon, au coude-à-coude avec Jean-Luc Mélenchon avec 19,5% des suffrages, a reconnu sa défaite et a annoncé qu’il voterait pour Emmanuel Macron au second tour. « J’assume mes responsabilités. Cette défaite est la mienne. C’est à moi et à moi seul qu’il revient de la porter », a reconnu le candidat des Républicains.
Assurant que « le moment venu, la vérité de cette élection sera écrite », le député de Paris a adressé un message à ses électeurs et à sa famille politique dans l’optique des législatives :
« Ne vous dispersez pas, restez unis, restés déterminés. Croyez-moi, votre force va compter, la France en a besoin. »
François Fillon a annoncé que l’abstention n’était « pas dans [ses] gènes », « surtout lorsqu’un parti extrémiste s’approche d’un pouvoir » : « Il n’y a pas d’autre choix que voter contre l’extrême droite. Je voterai donc en faveur d’Emmanuel Macron ». Le candidat de la droite a fustigé le Front national, un parti dont l’histoire « est connue pour sa violence et son intolérance » :
« Son programme économique et social ménerait notre pays à la faillite, et à ce chaos, il faudrait ajouter le chaos européen avec la sortie de l’euro »
Au commencement était le mensonge, avec Matthieu Niango et Lionel Duroy