Dans une interview accordée au journal britannique The Economist, le chef de l’État réaffirme son discours d’« ambiguïté stratégique » vis-à-vis de la Russie. Le président de la République continue donc d’envisager une intervention de troupes françaises, « si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et « s’il y avait une demande ukrainienne », faute de quoi « nous n’aurons plus de sécurité en Europe ».
François Hollande : « les propos du Front national sont totalement contraires aux intérêts de l’agriculture française »
Par Public Sénat
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A deux mois du scrutin, François Hollande poursuit son combat contre le Front national. Interrogé par Public Sénat, le président de la République a mis en garde contre la politique proposée par le parti de Marine Le Pen. « Il ne s’agit plus simplement d’exprimer de la colère » a souligné le chef d’Etat. « Il s’agit de dire ce que l’on veut pour l’avenir du pays. Les propos du Front national, je prends l’exemple de l’agriculture, sont totalement contraires aux intérêts de la France, de l’agriculture française ».
Il a ainsi pointé du doigt le risque que représentent « la fin de la politique d’agriculture commune, la fin de l’Europe et le protectionnisme, dont on voit d’ailleurs un certain nombre de dangers avec les premières décisions prises par l’administration Trump ». Et de conclure : « il y a là un modèle qui n’est pas le nôtre. Ce ne sont pas les solutions qui viennent de l’étranger qui doivent être ici proposées. »
« Sans l’Europe, il n’y aurait plus d’agriculture française » insiste-t-il. « Alors qu’il faille réfléchir, travailler à préserver la politique agricole commune, à la réorienter, oui ! Qu'’il faille sortir de l’Europe, je dis non, parce que ce serait la fin de l’agriculture française. »