François Hollande a fait jeudi ses adieux présidentiels à la Corrèze, ce département qui l'a fait roi, en passant à Meymac, ancien fief de...
François Hollande vante l’intervention de l’Etat en Corrèze
François Hollande a fait jeudi ses adieux présidentiels à la Corrèze, ce département qui l'a fait roi, en passant à Meymac, ancien fief de...
Par Hervé ASQUIN
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François Hollande a fait jeudi ses adieux présidentiels à la Corrèze, ce département qui l'a fait roi, en passant à Meymac, ancien fief de Jacques Chirac, où il a célébré la renaissance d'une usine pharmaceutique portée sur les fonts baptismaux par son prédécesseur.
"Corrézien avant d'être président (...) Corrézien pendant ma présidence (...) et toujours Corrézien", le chef de l'Etat a salué l'initiative de Jacques Chirac qui avait posé cette usine pharmaceutique "comme une soucoupe volante" à Meymac à la fin des années 80 lorsqu'il était député (RPR) de la circonscription et s'est inscrit dans cette "continuité".
Ce site, a-t-il rappelé, a connu "des réussites exceptionnelles" employant jusqu'à 160 personnes lorsqu'il était la propriété du laboratoire américain Bristol-Myers Squibb (BMS) mais a connu aussi bien des vicissitudes.
En 2010, BMS avait décidé de s'en séparer, entraînant la reprise de l'usine par un laboratoire algérien qui n'avait conservé qu'une trentaine de salariés et avait lui-même été placé en liquidation judiciaire cinq ans plus tard.
Menacé de disparaître totalement, le site renaît donc de ces cendres au main d'un investisseur pakistanais, Jawaid Akhai, PDG de Martin Dow, numéro un de l'industrie pharmaceutique au Pakistan, qui a promis de créer une centaine d'emplois d'ici à 2020 à Meymac où il produira des médicaments génériques.
François Hollande à Meymac, en France, le 16 mars 2017
AFP
"Nous avons besoin d'un Etat et il nous faut avoir des fonctionnaires qui puissent mener à bien les projets des entrepreneurs privés", a souligné Francois Hollande faisant allusion au projet du candidat de la droite, François Fillon, qui entend supprimer 500.000 emplois dans la fonction publique s'il est élu.
Aux Français qui "s'interrogent toujours" sur leur avenir dans la mondialisation, François Hollande a opposé aussi la "très bonne démonstration" apportée par cet investisseur pakistanais: "le monde n'est pas une menace" mais une "opportunité".
"Il ne faut pas avoir peur car rien ne nous protègera, aucun mur aucune barrière, aucuns droits de douane", a-t-il enchaîné dans une nouvelle allusion à son homologue américain Donald Trump, au populisme et à l'extrême droite.
Le chef de l'Etat a été député de la première circonscription de Corrèze de 1988 à 1993 puis de 1997 à 2012, il a été aussi président de son Conseil général de 2008 à 2012. Cette année-là, la Corrèze l'avait plébiscité face à Nicolas Sarkozy, lui accordant 64,86% de ses suffrages.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.