François Patriat : « La responsabilité, c’est le vote à visage ouvert »
En marge du congrès de La République en marche, le sénateur LREM est revenu sur l'absence de vote à bulletin secret pour l'élection du bureau exécutif et du délégué général, Christophe Castaner. « Dans le secret des urnes, (on) se venge et vote contre vous ».

François Patriat : « La responsabilité, c’est le vote à visage ouvert »

En marge du congrès de La République en marche, le sénateur LREM est revenu sur l'absence de vote à bulletin secret pour l'élection du bureau exécutif et du délégué général, Christophe Castaner. « Dans le secret des urnes, (on) se venge et vote contre vous ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Élu au sein du bureau exécutif du parti car figurant  sur la liste de Christophe Castaner, le sénateur LREM, François Patriat a résumé son nouveau rôle : « Nous allons être là pour accompagner le gouvernement. C'est-à-dire d’abord être les représentants du mouvement auprès du gouvernement pour dire quelles sont les aspirations de la base (…) Et puis être des relais sur le territoire. C’est notre rôle de mobiliser les troupes ».

En ce qui concerne le rejet du vote à bulletin secret du bureau exécutif et du délégué général, François Patriat a ironisé. « Ça me fait sourire. L’ami qui vient, qui vous tape sur l’épaule et vous dit : t’inquiète pas je vais voter pour toi’. Et dans le secret des urnes, se venge et vote contre vous. Moi, je crois que la responsabilité, c’est le vote à visage ouvert. Quand on est à l’Assemblée ou au Sénat, on vote sur son nom ».

Quant à savoir si Christophe Castaner doit désormais quitter le gouvernement, le sénateur LREM s’en  sort par une pirouette : « c’est à l’usage qu’on verra et pas à l’usure ».

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

François Patriat : « La responsabilité, c’est le vote à visage ouvert »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le