Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.
François Rebsamen soutient Hamon mais n’exclut pas de voter Macron
Par Public Sénat
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Discret depuis son départ du ministère du travail, François Rebsamen était, comme maire de Dijon, présent au grand oral des candidats de l’Association des maires de France. Interrogé sur Public Sénat et LCP-AN, il a apporté son soutien à Benoît Hamon. « Je suis membre du parti socialiste. C’est mon histoire politique depuis très longtemps. Je suis président de la fédération des élus socialistes donc je soutiens naturellement le candidat du parti socialiste ». Mais il précise : « Je n’ai qu’une limite à mon soutien, c’est que je ne veux pas revivre le 21 avril (2002). Et donc, en conscience, si tel était le cas, je prendrai mes responsabilités. » Pourrait-il dans ce cas voter pour Emmanuel Macron ? « Bien sûr, s’il y avait la moindre menace d’avoir un deuxième tour qui oppose Fillon à Le Pen, bien évidemment. »
« Si Benoît Hamon s’écroulait dans les sondages – moi je souhaite qu’il remonte – je prendrais mes responsabilités. »