Par Héléna Berkaoui
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Selon les informations du Journal du dimanche, LCP-AN et Public Sénat devraient fusionner d’ici à 2018. Un projet démenti par David Assouline, très au fait des questions relatives à l’audiovisuel. Invité de Territoires d’Infos ce lundi, le sénateur de Paris assure ne pas avoir « connaissance d’un tel projet. » Il précise que pour mettre en place une fusion entre les deux chaînes « il faudrait changer la loi. » Sans réellement se prononcer sur la pertinence d’une telle décision, il note que LCP-AN et Public Sénat « ont beaucoup de sujets en commun. » Si une fusion devait advenir, il affirme que « les économies seraient absolument mineures. »
« Quand il y a des équipes qui se sont mises dans ces combats avec beaucoup de cœur on ne vient pas perturber les choses, créer une incertitude sur l’avenir à court terme de façon impromptue » affirme David Assouline. Néanmoins le sénateur de Paris estime « qu’il faut des synergies (…) Il faut renforcer la qualité des entités qui existent » ajoute-t-il. Selon lui, le délai évoqué dans la presse « n’est pas sérieux », « quand on parle de fusion, c’est peut-être un projet à plus long terme » conclut-il.
Politique
Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.
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Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
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Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.
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Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.
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