Gattaz appelle le gouvernement à ne pas repousser ses réformes
Le président du Medef, Pierre Gattaz, a appelé mardi le gouvernement à ne pas reporter ses réformes, quelques heures avant le...

Gattaz appelle le gouvernement à ne pas repousser ses réformes

Le président du Medef, Pierre Gattaz, a appelé mardi le gouvernement à ne pas reporter ses réformes, quelques heures avant le...
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Le président du Medef, Pierre Gattaz, a appelé mardi le gouvernement à ne pas reporter ses réformes, quelques heures avant le discours de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe.

"C'est clairement le moment de faire des réformes", a déclaré le patron des patrons lors d'une conférence de presse, soulignant que la croissance économique repartait "doucement" en France depuis le début de l'année.

"Ce frissonnement économique ne doit en aucun cas être un alibi pour revoir à la baisse les prétentions réformatrices de la nouvelle majorité", a-t-il mis en garde.

Le Premier ministre Edouard Philippe doit décliner un peu plus tard dans la journée les priorités de l'exécutif, sa méthode et son calendrier, notamment en matière budgétaire, alors qu'un audit de la Cour des comptes publié jeudi a mis en garde contre un dérapage du déficit public à 3,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2017.

Interrogé sur l'éventualité que le gouvernement repousse ses réformes sur le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) ou l'impôt sur la fortune (ISF), prévues initialement dès 2018 mais qui pourraient alourdir le déficit, M. Gattaz s'est dit "inquiet".

"On ne peut pas repousser éternellement des mesures qu'on attend (...) depuis des années sur la compétitivité des entreprises, sur l'incitation et la motivation fiscale d'investir dans l'économie française", a-t-il estimé.

"Tout ce qui reporte les points importants du programme d'Emmanuel Macron sur la fiscalité du capital , la +flat tax+ à 30%, ou cette réforme de l'ISF, c'est encore un an de perdu alors qu'on a tant besoin de continuer à restaurer nos marges et aussi de restaurer la confiance des forces des investisseurs, des entreprises, de la communauté internationale", a-t-il insisté.

Sur le CICE, il a jugé que "l'ultra-focalisation sur les bas salaires" du dispositif était "une erreur" et appelé à appliquer ce crédit d'impôt, actuellement calculé en fonction de la masse salariale hors salaires supérieurs à 2,5 fois le Smic, à l'ensemble des salaires.

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